Déposé le 13 novembre 2019 par : M. de Montgolfier, au nom de la commission des finances.
I. – Alinéa 458
Compléter cet alinéa par les mots :
majorées d’un coefficient égal à l’indice des prix à la consommation harmonisé évalué pour l’année 2022 en loi de finances initiales pour 2022
II. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :
…. – La perte de recettes résultant pour l’État de l’augmentation du montant retenu pour le calcul de la fraction de la taxe sur la valeur ajoutée devant être affectée à la Ville de Paris est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle aux droits prévus aux articles 575 et 575 A du code général des impôts.
Le mécanisme devant compenser la Ville de Paris, par l’affectation d’une fraction de TVA, de la perte du produit de taxe d’habitation sur les résidences principales générera une « année blanche » du point de vue des compensations d’exonérations.
En effet, les compensations d’exonérations afférentes à la taxe d’habitation versées une année N sont calculées en retenant le montant des bases exonérées l’année N-1.
Or, le dispositif proposé par le Gouvernement prévoit que le montant de référence des compensations d’exonérations serait celui constaté l’année N.
En conséquence, une partie des moindres recettes de la Ville de Paris résultant de dispositifs d’exonération ne sera pas compensée en N+1, par l’affectation d’une fraction de TVA alors qu’elle l’aurait été sans mise en œuvre de la réforme.
Cet amendement prévoit, dès lors, que le montant des compensations retenu pour le calcul de la fraction de TVA à affecter à la Ville de Paris sera revalorisé à l’inflation afin de représenter plus fidèlement le montant des ressources perdues par la Ville de Paris.
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