Les amendements de Bruno Retailleau pour ce dossier

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Monsieur le président – je salue votre première présence au fauteuil de la présidence de séance –, monsieur le ministre, mes chers collègues, ainsi, aujourd’hui, en France, on peut mourir décapité pour avoir fait un cours d’éducation civique sur la liberté d’expression. Cette décapitation, ce meurtre horrible de Samuel Paty vient « percuter » n...

… ne parviennent plus à masquer la réalité. La réalité est crue et difficile, mais il faut la regarder en face : nous sommes en train de perdre la guerre contre l’islamisme radical.

Il faut réagir, et c’est ce à quoi nous vous invitons aujourd’hui, mes chers collègues. Nous avons de quoi être préoccupés quand nous voyons le chef de l’État attendre la quatrième année de sa présidence pour inscrire à l’ordre du jour un texte contre le séparatisme islamiste. Il faut entendre les préoccupations évoquées il y a quelques minute...

… et qui rappelle les exceptions pour ne pas avoir à renforcer cette règle commune, laquelle est pourtant explicitée dans l’exposé des motifs du texte. Le Sénat, ce n’est pas le café du commerce ! Le droit nécessite des précisions : qui peut croire ici que les Ultramarins et les Alsaciens pourraient constituer une menace ? Ce ne sont que des a...

Après vous avoir écouté, monsieur le garde des sceaux, j’attends de pied ferme votre texte. Cet acte odieux doit être pris pour ce qu’il est : c’est non seulement un acte barbare, mais aussi l’application de la charia en France. Dans les collèges de certaines zones territoriales, quels professeurs oseront désormais montrer des caricatures ? Un...

N’est-ce pas là aussi un indice profondément inquiétant ? Nous sommes en train de perdre, mes chers collègues, cette bataille, parce que nous ne croyons pas suffisamment en nos valeurs, en ce que nous sommes. Alors, certes, nous avons, cher Claude Malhuret, depuis trop longtemps, accumulé trop de lâchetés. Mais c’est parce que nous refusons de...

Je ferai plusieurs remarques. Tout d’abord, je me félicite que, d’ici quelques instants, nous puissions approuver très largement ce texte. Quelqu’un évoquait, à l’instant, l’évolution de la situation. Le constat est effectivement implacable : en 2005, les renseignements territoriaux quantifiaient le nombre de salafistes et de « fréristes » à m...