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On ne peut donc pas se contenter de dire que les actifs doivent payer pour les retraités !

Je précise que nous ne sommes pas, pour autant, partisans de l’immobilisme. Nous affirmons qu’il faut engager une réforme, mais pas celle-ci. Nous avons d’ailleurs appelé, au sein de la MECSS, avec Dominique Leclerc, à une remise à plat complète du système. Cela rejoint les recommandations des représentants de certaines organisations syndicale...

Mme Christiane Demontès. Monsieur le président, monsieur le ministre, monsieur le secrétaire d'État, monsieur le rapporteur, monsieur le rapporteur pour avis, mes chers collègues, en 1981, François Mitterrand, élu Président de la République, fidèle à ses engagements de campagne, demandait à Pierre Mauroy, son Premier ministre, de mettre en plac...

Au mois de janvier 2007, Nicolas Sarkozy, alors candidat à l’élection présidentielle, déclarait ceci : « Le droit à la retraite à 60 ans doit demeurer, de même que les trente-cinq heures continueront d’être la durée hebdomadaire légale du travail. »

Quelque temps après, devenu Président de la République, il répliquait à la présidente du MEDEF, qui exigeait le relèvement de l’âge légal à 63 ans et plus : « Je dis que je ne le ferai pas [...]. Ce n’est pas un engagement que j’ai pris devant les Français et je n’ai pas mandat pour faire cela. Et cela compte, vous savez, pour moi. »

Depuis trois ans, les Français savent quel destin est réservé aux promesses électorales de Nicolas Sarkozy !

Chacun le sait, le débat que nous abordons aujourd’hui est majeur : majeur pour notre pays, majeur pour l’avenir de notre pacte républicain, celui qui unit les Français, comme les générations, dans une dynamique de nécessaire solidarité, majeur, surtout, pour les générations à venir, qui doivent pouvoir avoir confiance en notre pacte social et ...

C’est un préalable incontournable. Le Gouvernement prétend l’avoir fait, mais il n’en est rien ; au mieux nous a-t-il tenus informés de ses décisions. En fait, toutes les organisations syndicales ont été flouées, y compris les plus modérées d’entre elles, qui sont vent debout. Une fois encore, le Président de la République a décidé de passer e...

Malheureusement, il n’y a là rien de très surprenant, puisque cette détestable façon de procéder est le sceau de ce gouvernement et de cette présidence.

Désormais, sur ce sujet comme sur bien d’autres, nous savons que les mots restent lettre morte et que la réalité est tout autre, que tout cela n’est que duperie.

Les Français le savent bien, les travailleurs de notre pays également. Ils ont déjà été éprouvés par les réformes de 1993 et de 2003. Leur application a entraîné une baisse parfois très importante du niveau des retraites, soit plus de 15 %. Chaque fois, l’actuelle majorité avait présenté sa solution comme définitive.

Nous voyons aujourd’hui le bilan de ces politiques et de ces réformes : la branche vieillesse accuse un déficit de plus de 30 milliards d’euros cette année et de 41 milliards d’euros à l’horizon 2020. La majorité de nos concitoyens est extrêmement inquiète. Elle rejette votre réforme. Les manifestations qui se sont succédé depuis le mois de ju...

Mais rien n’y fait, monsieur le ministre, monsieur le secrétaire d'État, vous n’écoutez pas. Une fois encore, vous voudriez laisser croire qu’il n’existe qu’une seule façon de procéder et que vos choix sont incontournables.

Cela est faux et nous le démontrerons tout au long des débats. Dans notre tradition juridique, la loi est « l’expression de l’intérêt général », et, a contrario du Gouvernement, le groupe socialiste entend bien s’inscrire dans cette logique. Nous serons donc force de proposition et non pas d’obstruction.

… une alternative qui s’inscrit dans la promotion de l’intérêt général, car ce projet de loi en ignore jusqu’à la lettre.

Ce projet de loi est brutal, puisque, contrairement à tous les autres pays, l’application de ces ajustements se fait sur une durée inférieure à dix ans. Il est aussi injuste, car le recul de l’âge légal de départ de 60 à 62 ans et celui de la retraite à taux plein de 65 à 67 ans pénalisent les salariés qui ont commencé à travailler tôt, ceux qu...

Mais qui peut vous croire ? Qui peut vous accorder le moindre crédit quand l’auteur de la précédente réforme et actuel Premier ministre déclarait, en 2003, que sa réforme permettrait de « couvrir l’intégralité des déficits de nos régimes de retraite tels qu’ils sont aujourd’hui prévus pour 2020 », …

…osant ajouter qu’elle était « donc financée à 100 % » ? Plus personne ne vous croit !