Les amendements de Nicole Borvo Cohen-Seat pour ce dossier
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Défendez le modèle français, monsieur le ministre, au lieu de démanteler le service public de l’éducation !
Monsieur le Premier ministre, je m’adresse moi aussi à vous. Vous avez accordé 360 milliards d’euros de crédits aux banquiers
Les salariés, eux, subissent la récession, et ils sont en colère : Renault, PSA, Ford, la Caisse d’épargne, Natixis, SFR, Hewlett-Packard, Sanofi-Aventis, La Redoute, la Camif annoncent des milliers de suppressions d’emplois, …
… tout comme les sous-traitants, ce qui signifie des milliers d’autres licenciements, notamment d’intérimaires. C’est un vrai désastre ! Les parlementaires de notre sensibilité n’ont eu de cesse de dénoncer la financiarisation de l’économie et votre politique du tout-marché. Nous avions bien raison : vous avez permis aux riches de s’enrichir d...
Aux salariés, le Président de la République, applaudi par Laurence Parisot, promet l’extension des contrats précaires, donc la généralisation de la flexibilité, le travail le dimanche, 100 000 contrats aidés supplémentaires en 2009, ce qui, soit dit en passant, équivaut à rétablir ceux que le Gouvernement avait supprimés !
Dans le même temps, le budget de l’emploi est réduit de 14 %. En fait, vous vous bornez à un simple accompagnement social de la croissance du nombre des chômeurs – on en compte déjà quelque 41 000 de plus –, tout en continuant de les stigmatiser et de les sanctionner.
Peut-on parler d’un changement d’orientation lorsque votre politique aboutit à un tel échec ? Ma question est simple : quelles mesures de soutien à l’emploi le Gouvernement compte-t-il prendre ? À cet égard, permettez-moi de vous faire quelques propositions : soutien du pouvoir d’achat par un coup de pouce au SMIC, …
Mme Nicole Borvo Cohen-Seat. … aux bas salaires et aux retraites ; arrêt des suppressions d’emplois publics dans le projet de loi de finances pour 2009
Mme Nicole Borvo Cohen-Seat. … suspension des licenciements économiques dans les entreprises ayant fait des bénéfices et perçu de l’argent public
Le nécessaire effort national doit consister à revenir sur le bouclier fiscal et à supprimer les niches fiscales, ainsi que les exonérations de cotisations sociales.
Bien sûr, et pourquoi pas zéro jour de repos, madame Debré ? On travaillerait sept jours sur sept, et la nuit en plus !
Par exemple, ceux qui gagnent de l’argent en France et qui ne veulent pas payer leurs impôts en France !
Et les 15 milliards d'euros de bouclier fiscal, c'est une mesure de justice pour les plus faibles ? Ça prête à rire !
Ma question s'adresse à M. le ministre du travail, des relations sociales et de la solidarité. Monsieur le ministre, enfin, vous avez accepté de participer aux négociations sur l'avenir des régimes spéciaux de retraite.
Il aura fallu une mobilisation exceptionnelle des salariés pour vous faire changer d'attitude. Jusqu'en septembre, vous annonciez que le décret imposant l'allongement des durées de cotisation et la baisse du pouvoir d'achat des retraités concernés était déjà prêt. Réforme « simple à faire », d'après M. Fillon... Il faut dire que la propagande...
C'est faux ! Ils représentent 5 % du montant total des pensions. Vous avez même opposé 26 millions de Français à égalité avec quarante annuités de cotisation et 500 000 bénéficiaires des régimes spéciaux. Quelle égalité entre le retraité au minimum vieillesse et celui qui a accumulé des stock-options ? Pas un mot n'a été assez dur contre ces...
Pour le Président de la République, leur spécificité était « indigne » et, pour son amie Mme Parisot, « ringarde ». Nicolas Sarkozy s'était engagé sur la réforme pendant la campagne électorale, disiez-vous, mais il s'était engagé aussi sur le pouvoir d'achat, et c'est bien là que le bât blesse : un million de retraités sont au-dessous du seuil...
Vous ne pouvez plus répondre, monsieur le ministre, elle a parlé trop longtemps ! Il faut faire plus court !
Le ministre délégué au budget ne connaît même pas le salaire des enseignants, c'est une honte !
Un gouvernement qui pense que les professeurs gagnent plus de 4 000 euros par mois devrait se dispenser de parler pendant un certain temps !