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Monsieur l'ambassadeur, votre exposé liminaire était principalement consacré au volet politique, sans aborder vos précédentes fonctions à la tête de la DGSE. Cela me conduit à vous interroger sur les djihadistes. Vous regrettez que les Kurdes n'aient pas occupé la partie Nord de la Syrie, c'est-à-dire le Rojava. Lors de la bataille de Kobané, nous avions reçu le président de la Grande Assemblée nationale de Turquie qui s'étonnait de l'implication de la France dans cette bataille pour une ville morte, alors que la Turquie était préoccupée par Daech. Aujourd'hui, cette organisation est détruite, à tout le moins sur le plan militaire. En revanche, on ne parle plus d'Al-Qaïda. Vous e...
Une question s'agissant des alliances. Parvient-on à un point de rupture et à une clarification de la situation ? J'ai rencontré hier soir des analystes qui revenaient d'une mission de trois semaines au Nord de la Syrie pour y évaluer la sécurité à la demande des ONG, qui se posent la question de savoir s'il faut rester ou partir. Ces personnes m'ont entretenu de l'action militaire turque à Afrin, où ils avancent péniblement, la progression étant plus difficile que prévu, et parce qu'on sait que les Turcs ne veulent pas déplorer trop de pertes. On dit qu'ils se seraient fixé un maximum de 200 morts. Un plus gra...
...itation des Turcs, ils avaient finalement dû quitter la ville... A Raqqa aussi, les Turcs veilleront à ce que les Kurdes ne reconstituent pas une forme de territoire. Ont-ils pris des engagements ? Les présidents des groupes d'amitié du Sénat liés aux pays du Moyen-Orient, dont je fais partie, vous avons adressé un courrier au début de l'été sur les problèmes des réfugiés causés par la guerre en Syrie. Vous ne nous avez pas répondu. Nous restons à votre disposition pour échanger sur ce sujet essentiel, que nous avons évoqué avec le président libanais Michel Aoun lorsqu'il a rendu visite au président de la République et au président du Sénat il y a quelques semaines.
Monsieur le président, monsieur le ministre des affaires étrangères, mesdames, messieurs les ministres, mes chers collègues, en tant que président du groupe d’amitié France-Syrie du Sénat, je me félicite que nous ayons ce débat. La France a choisi très tôt la reconnaissance de l’opposition syrienne et, dès lors, l’équilibre de l’ensemble de la région et les intérêts de notre pays ne peuvent laisser place aux jeux partisans. Lors des premières manifestations de ce qui allait devenir le « printemps arabe », peu de chancelleries imaginaient un soulèvement en Syrie et les a...
Je vous remercie, Monsieur le président, d'avoir invité le président du groupe d'amitié France-Syrie. J'aurais voulu avoir des précisions sur la composition de la Coalition. On a le sentiment que pour que la crise se dénoue, le pouvoir en place est encore trop fort et l'opposition trop faible. On observe de part et d'autre des interrogations sur la capacité de la Coalition telle qu'elle est à exerce le pouvoir.
...ns et aux salafistes. Si l'on prend l'exemple de la Tunisie, les élections après la stabilisation ont permis à la population d'exprimer son point de vue, et il est apparu que ceux qui pensaient avoir gagné la révolution ont finalement perdu les élections. Les mouvements religieux ont remporté les urnes, notamment parce qu'ils avaient aidé le peuple en difficulté. Peut-on craindre la même chose en Syrie, sachant que l'aide actuellement apportée relève souvent de mouvements religieux et pas assez des pays amis? Une traduction politique pourrait-elle en découler ?