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Cela se traduit, pour notre pays, par des coûts de production et des prix de vente plus élevés. Telle est la réalité, et les discours n’y peuvent rien ! Il en résulte une baisse de nos ventes et de la croissance, ainsi que la nécessité de délocaliser, ce qui induit une aggravation du chômage. Sur ce dernier point, ce fut une erreur de diagnos...
Pour développer l’emploi, il faut un gâteau plus grand, car on fait progresser les embauches en accroissant le travail et les commandes et en réduisant les charges. Or tel n’est pas le cas actuellement. Les entreprises ne peuvent embaucher que si elles peuvent offrir du travail, or ce ne sont évidemment pas les 35 heures qui leur permettront d’...
Compte tenu des charges qui pèsent sur les salaires, le coût du travail handicape notre économie. Il est trois fois plus élevé en France que dans certains autres pays de l’Union européenne, tels que la Roumanie ou la Pologne, qui fabriquent dans une mesure croissante des produits d’une qualité identique, mais moins chers. Nos entreprises de ma...
Si l’on produit en France, on ne vend plus rien, parce que le coût du travail est trop élevé, en partie à cause des 35 heures. Seules les entreprises fortement automatisées s’en sortent, car elles emploient peu de personnel, mais ce n’est pas ainsi que le chômage diminuera ! Une autre erreur est de maintenir la rigidité du droit du travail, me...
Quant au coût, pour les finances de l’État, de l’indemnisation versée aux entreprises au titre du passage de 39 heures à 35 heures, il représente en moyenne quelque 10 milliards d’euros par an. Ce cadeau, renouvelé chaque année depuis dix ans, aura coûté 100 milliards d’euros à l’État, donc au contribuable ! Et cela va continuer, il n’est nulle...
Monsieur le ministre, je voudrais d’abord vous dire combien je mesure la difficulté de la gestion des finances de l’État dans le contexte actuel. Les graves problèmes financiers de l’économie américaine, la hausse constante du prix du pétrole, une parité dollar-euro très défavorable pour nos exportations, l’augmentation des taux d’intérêt qui a...
Très bien !
a préconisé la suppression des allégements de charges sur les bas salaires mis en place dans le cadre du passage aux 35 heures, et s'est inquiété du coût du revenu de solidarité active (RSA). Il a estimé qu'il appartenait à la commission de rappeler que les mesures prévues par le Gouvernement sont insuffisantes pour parvenir à l'équilibre des f...
a appelé l'attention du secrétaire d'Etat chargé de l'emploi sur le coût de la prime pour l'emploi, évaluée à 4,2 milliards d'euros en 2007. Il s'est ému de l'absence de données permettant d'établir un lien entre le bénéfice de la prime et un taux de retour à l'emploi des personnes auparavant sans emploi ou inactives, et a indiqué que l'indicat...
En réponse à M. Serge Dassault, rapporteur spécial, M. Laurent Wauquiez a réaffirmé la nécessité d'instaurer une meilleure coordination entre les missions locales, les Maisons de l'emploi et le futur service public de l'emploi, tout en soulignant l'engagement indéfectible de l'Etat dans la politique de l'emploi, qui à son sens, ne peut être ent...
a tout d'abord souligné la nécessité de chiffrer le coût de la fusion en intégrant notamment l'impact financier du futur statut des personnels. Il a rappelé que l'ANPE disposait, en 2007, d'un budget de 2,2 milliards d'euros, dont 1,2 milliard d'euros provient de la subvention de l'Etat pour charges de service public, et que l'Unédic avait dépe...
Je regrette que Jean-Luc Mélenchon ne soit pas là.
J’aurais en effet pu lui apporter des éléments d’information complémentaires. Je voudrais faire trois remarques préliminaires. L’accord entre le patronat et les syndicats que tout le monde a salué comme une nouveauté constitue un compromis, et je m’étonne, comme l’a fait tout à l’heure M. Fourcade, que l’on passe son temps à casser tout ce qu...
Cela s’appelle la flexibilité du travail ; mais il est vrai qu’aux États-Unis où le chômage est, je le rappelle, de 4, 5 %, l’Organisation internationale du travail n’a pas la même place que chez nous, et tout fonctionne à la satisfaction de tous. Par conséquent, si l’on ne veut pas diminuer le chômage en France, il n’y a qu’à continuer comme ...
M. Serge Dassault. Si je comprends la position exprimée par M. le ministre, je rappelle que je travaille ici dans l’intérêt des chômeurs.
Si vous souhaitez que les chômeurs restent chômeurs, il n’y a qu’à continuer ainsi !
Je ne pense pas que le fait de passer de dix-huit mois à six mois changerait grand-chose quant à la façon dont cette opération sera menée, et cela ne saurait remettre en cause l’accord qui a été signé entre les syndicats et le patronat. Passer de dix-huit mois à six mois permettrait simplement de faciliter l’embauche, donc de réduire le chômag...
…il s’agirait là, selon moi, d’une petite avancée. Je maintiens donc mon amendement.
Je trouve que mes petits camarades ont un peu manqué de courage !
C’est encore pire ! Je voudrais étendre l’opération dont j’ai parlé précédemment. En effet, l’article 6 prévoit de restreindre le contrat à objet défini aux cadres et aux ingénieurs. Or, pour que la mise en place de ce contrat soit la plus optimale possible en matière de réduction du chômage – seul cela m’importe, le reste m’est égal –, il co...