Les amendements de Alain Chatillon pour ce dossier

7 interventions trouvées.

Plus une entreprise développe la robotique en son sein, plus elle est performante et plus elle crée de l'emploi, contrairement à ce que pensent nombre d'hommes politiques en France. Il est faux de dire que cela supprime des emplois. C'est une idée reçue. J'ai fondé une ETI spécialisée dans la nutrition, que j'ai dirigée pendant trente-huit ans...

Les très grandes entreprises sont en mesure de s'autofinancer. Au-dessous d'une certaine taille, l'entreprise n'a pas les moyens d'investir dans la recherche-développement, l'innovation, les ressources humaines, le marketing, la publicité. Voilà où est le vrai problème.

En France, 500 000 postes dans les entreprises ne sont pas pourvus. C'est le problème de la formation et de l'inadéquation entre l'offre et la demande. À Toulouse, on compte quatre centres de formation des apprentis (CFA) pour l'aéronautique. Cela fait une dizaine d'années qu'Airbus demande que ses ingénieurs puissent nouer des contacts avec ce...

À Toulouse, on compte 290 sous-traitants dans le secteur de l'aéronautique. Tous se concentrent sur un rayon de seulement vingt kilomètres. C'est très peu, comparé à la Silicon Valley, et cela n'est pas sans danger si un problème survient un jour.

Dans les ETI françaises, qui sont tout de même six fois moins nombreuses que leurs homologues allemandes, s'est développée la possibilité, depuis 1985-1990, de faire participer le personnel au capital de l'entreprise. Cela a constitué un élément fort de fidélisation, avec l'intéressement. C'est un cadre que les salariés ont du mal à retrouver d...

Cette année, l'Italie va enregistrer un excédent de sa balance commerciale de 60 milliards d'euros. Pour la France, ce sera un déficit de 60 milliards d'euros. Soit 120 milliards d'euros de différence. Et ce avec un coût du travail à peu près identique dans les deux pays.

En 2011, j'ai publié un rapport au Sénat sur la compétitivité. J'avais alors constaté que le coût du travail, en France comme en Allemagne, s'élevait à 33 euros. Mais les charges sociales représentent 35 % du salaire en Allemagne, 46,5 % chez nous : cela fait déjà 11,5 points de différence. C'est là qu'est le problème de fond. Il faudra trouver...