Amendement N° I-188 2ème rectif. (Non soutenu)

Loi de finances pour 2006

Déposé le 24 novembre 2005 par : MM. Darniche, P. Dominati, Retailleau.

Photo de Philippe Darniche Photo de Philippe Dominati Photo de Bruno Retailleau 

Supprimer le I de cet article.

Exposé Sommaire :

L'imposition forfaitaire annuelle des sociétés est exigible même en l'absence de bénéfices.

Elle représente une charge d'autant plus mal supportée que l'entreprise est petite et, bien souvent, a été contrainte de choisir la forme de société pour des raisons de convenance, dues à une réglementation défavorable aux entreprises personnelles.

Les entreprises artisanales sont des entreprises dont les aléas aboutissent à faire alterner des phases bénéficiaires et des phases non bénéficiaires. Aussi, dans cette mesure, sont elles particulièrement frappées par l'IFA.

La suppression de la déductibilité de l'IFA conduit à la transformer en un impôt définitif supplémentaire qui fait peser sur les entreprises artisanales une part importante des 500 millions d'euros de gains budgétaires supplémentaires annoncés par le Gouvernement.

Une telle solution serait d'autant plus préjudiciable que l'IFA est un impôt anti économique, symbole d'une économie étatisée. La France est ainsi le seul pays qui taxe sur le chiffre d'affaire, qui n'est pourtant pas le reflet de la gestion saine de l'entreprise. Beaucoup d'entreprises en effet, confrontées à une concurrence difficile, sacrifient leur prix pour obtenir des parts de marché. Fixer la taxe sur le chiffre d'affaire paupérise le secteur des PME et des TPE.

NB:La rectification bis porte sur la liste des signataires.

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