Déposé le 4 juillet 2011 par : M. Marini, rapporteur.
Après l’alinéa 14
Insérer trois alinéas ainsi rédigés :
– considère, en tout état de cause, que la Commission européenne et les Etats membres doivent poursuivre le dialogue en vue de corriger les imprécisions relatives à la définition de l’assiette imposable ;
– appelle l’Union européenne à renforcer son action en matière d’encadrement et de contrôle des prix de transfert tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de l’Union européenne ;
– invite le Gouvernement à défendre une assiette commune obligatoire, non consolidée, pour l’impôt sur les sociétés qui viendrait se substituer aux vingt-sept régimes nationaux existants.
Le texte de la proposition de directive se réfère à plusieurs notions qui ne sont pas suffisamment précises. Par conséquent, en vue d’éviter toute possibilité d’optimisation, le présent amendement vise à ce que la Commission et les Etats membres poursuivent le travail technique sur la définition de l’assiette imposable.
Par ailleurs, compte tenu de la réticencede nombreux Etats membres à progresser dans la voie de l’adoption d’une assiette commune etconsolidée d’impôt sur les sociétés, le présent amendement invite le Gouvernement français à défendre l’idée d’une assiette commune, obligatoire mais non consolidée. L’assiette commune aurait vocation à se substituer aux vingt-sept assiettes existantes dans l’Union.
En conséquence, faute d’une assiette consolidée, l’épineuse question de l’encadrement des prix de transfertdoit devenir une priorité pour l’Union européenne, tant pour les transactions à l’intérieur qu’à l’extérieur de l’Union.
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