Déposé le 2 avril 2012 par : Mme D. Gillot.
Après l'alinéa 8
Insérer un alinéa ainsi rédigé :
- appelle les États membres à réfléchir ensemble à la possibilité de systématiser l’expérience de la mobilité étudiante dans leurs cursus universitaires nationaux, en définissant un cadre commun d’évaluation et de valorisation de cette mobilité sur le plan académique et en procédant à l’harmonisation et à la simplification des démarches dans l’organisation des séjours d’études à l’étranger ;
En matière de mobilité étudiante, les inégalités sont significatives entre établissements d’enseignement supérieur, en particulier entre les universités et les grandes écoles. Ces dernières ont fait de l’année d’études à l’étranger une étape obligatoire du cursus de leurs étudiants, assortie d’une validation académique nécessaire à l’obtention du diplôme. Elles sont, de plus, en mesure d’investir des moyens considérables dans le développement de leurs partenariats avec des universités étrangères. Les universités, en revanche, n’offrent l’opportunité de partir étudier à l’étranger qu’à un nombre très limité de leurs élèves, en raison de moyens insuffisants. Le séjour d’études à l’étranger ne fait pas toujours l’objet d’une évaluation académique et l’information sur les universités partenaires est souvent réservée à quelques étudiants bien initiés.
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