Amendement N° 82 3ème rectif. (Sort indéfini)

Violences au sein de la famille

Avis de la Commission : Défavorable
( amendement identique : )

Déposé le 6 novembre 2019 par : Mmes Rossignol, Lepage, Meunier, Jasmin, Monier, Blondin, Conconne, MM. Antiste, Assouline, Martial Bourquin, Daudigny, Duran, Mmes Grelet-Certenais, Harribey, MM. Manable, Marie, Mazuir, Mmes Perol-Dumont, Préville, M. Tissot, Mme Tocqueville, MM. Tourenne, Vallini, Temal.

Photo de Laurence Rossignol Photo de Claudine Lepage Photo de Michelle Meunier Photo de Victoire Jasmin Photo de Marie-Pierre Monier Photo de Maryvonne Blondin Photo de Catherine Conconne Photo de Maurice Antiste Photo de David Assouline Photo de Martial Bourquin Photo de Yves Daudigny Photo de Alain Duran 
Photo de Nadine Grelet-Certenais Photo de Laurence Harribey Photo de Christian Manable Photo de Didier Marie Photo de Rachel Mazuir Photo de Marie-Françoise Perol-Dumont Photo de Angèle Préville Photo de Jean-Claude Tissot Photo de Nelly Tocqueville Photo de Jean-Louis Tourenne Photo de André Vallini Photo de Rachid Temal 

Après l'article 2

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

À la première phrase de l’article 515-12 du code civil, le mot : « six » est remplacé par le mot : « douze ».

Exposé Sommaire :

Cet article allonge de six mois à un an la durée de l'ordonnance de protection. En effet, au regard de la durée des procédures devant le juge aux affaires familiales, le délai de six mois n’est pas toujours suffisant pour mettre durablement une femme victime de violences à l’abri. C'est la raison pour laquelle les renouvellements sont fréquents : or, chaque renouvellement nécessite de nouvelles démarches et contribue à l'engorgement du système judiciaire. Le présent amendement propose donc une solution de droit simple, apte à faciliter l'office du juge, à dégager du temps aux avocat.e.s des victimes pour les autres procédures de la défense, et à retirer une source d'angoisse chez les victimes.

L’amendement vise donc à augmenter la durée maximale de l’ordonnance de protection, actuellement de six mois, à un an. Bien entendu, le juge peut toujours prononcer une durée inférieure.

NB:La présente rectification porte sur la liste des signataires.

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