Amendement N° 90 3ème rectif. (Sort indéfini)

Violences au sein de la famille

Avis de la Commission : Défavorable
( amendement identique : )

Déposé le 6 novembre 2019 par : Mmes Rossignol, Lepage, Meunier, Jasmin, Monier, MM. Antiste, Assouline, Martial Bourquin, Duran, Mmes Grelet-Certenais, Harribey, MM. Manable, Marie, Mazuir, Mme Préville, M. Tissot, Mme Tocqueville, MM. Tourenne, Vallini, Temal.

Photo de Laurence Rossignol Photo de Claudine Lepage Photo de Michelle Meunier Photo de Victoire Jasmin Photo de Marie-Pierre Monier Photo de Maurice Antiste Photo de David Assouline Photo de Martial Bourquin Photo de Alain Duran Photo de Nadine Grelet-Certenais 
Photo de Laurence Harribey Photo de Christian Manable Photo de Didier Marie Photo de Rachel Mazuir Photo de Angèle Préville Photo de Jean-Claude Tissot Photo de Nelly Tocqueville Photo de Jean-Louis Tourenne Photo de André Vallini Photo de Rachid Temal 

Après l'article 10 B

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Dans un délai de six mois à compter de la promulgation de la loi, le Gouvernement remet au Parlement un rapport examinant la possibilité d’autoriser les personnes ayant formulé une demande d’ordonnance de protection de déroger à la condition de ressources prévue par l’article 4 de la loi n° 91-647 du 10 juillet 1991 relative à l’aide juridique.

Exposé Sommaire :

Le but de cet amendement est de permettre au Gouvernement d’examiner la possibilité accorder l’aide juridictionnelle, de droit, sans condition de ressources pour les victimes qui demandent une ordonnance de protection.

Il est nécessaire d’améliorer ce point pour permettre une meilleure prise en charge des femmes victimes de violences au moment où elles en ont le plus besoin.

Cette position est celle soutenue par le député Dimitri Houbron dans son avis budgétaire sur le Projet de Loi de Finances pour 2019, ainsi que par les députés Philippe Gosselin et Naïma Moutchou dans leur Rapport sur l’aide juridictionnelle, rapport adopté par la Commission des lois.

Comme le souligne leur rapport, “ce contentieux concernant dans la grande majorité des cas, des femmes seules, isolées qui ont besoin d’un accompagnement juridique dès le dépôt de plainte : il apparaît nécessaire de permettre aux femmes victimes de violences conjugales de bénéficier de l’aide juridictionnelle pendant la phase pré-contentieuse.”

Cet amendement améliore la mise en conformité de la France avec la Convention d’Istanbul. En effet, suivant l’article 57 de la Convention d’Istanbul, relatif à l’Aide juridique, “Les Parties veillent à ce que les victimes aient droit à une assistance juridique et à une aide juridique gratuite selon les conditions prévues par leur droit interne.”.

NB:La présente rectification porte sur la liste des signataires.

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