Déposé le 18 novembre 2020 par : Mme Renaud-Garabedian.
Après l’article 2 ter
Insérer un article additionnel ainsi rédigé :
I. – L’article 200 du code général des impôts est complété par un alinéa ainsi rédigé :
« 7. La réduction d’impôt est applicable, dans les mêmes conditions, aux dons et versements, y compris l’abandon exprès de revenus ou produits au profit de projets de développement et de rénovation d’un établissement scolaire français à l’étranger relevant de l’article R. 451-2 du code de l’éducation, effectués par les contribuables non domiciliés en France au sens de l’article 4 B du présent code, à condition que la prise en compte de ces dons et versements ne soit pas de nature à minorer l’impôt dû par le contribuable dans son État de résidence. »
II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle aux droits prévus aux articles 575 et 575 A du code général des impôts.
Les non-résidents fiscaux ne bénéficient pas - en principe - de déductions de charges, des réductions et crédits d'impôts comme les résidents. Ainsi, les dons qu'ils consentent aux organismes d'intérêt général n'ouvrent pas droit à une réduction d'impôt sur le revenu.
Cet amendement propose que les non-résidents puissent déduire de leurs impôts sur le revenu les dons effectués à des établissements du réseau de l'Agence pour l'enseignement français à l'étranger (AEFE) pour des projets de développement ou de rénovation de leur locaux.
Cette disposition - par sa dimension incitative - répond à l'objectif du président de la République de doubler le nombre d'élèves accueillis au sein du réseau scolaire français d'ici à 2025 dans un contexte de fragilisation du réseau en raison de la crise sanitaire actuelle et des contraintes budgétaires croissantes freinant l'investissement immobilier des établissements du réseau AEFE.
Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cet amendement.