Déposé le 10 mars 2021 par : Mmes Assassi, Cukierman, les membres du groupe communiste républicain citoyen, écologiste.
Supprimer cet article.
Les auteur.e.s de cet amendement partagent le souci de mieux encadrer et règlementer la profession d’agent de sécurité privé. Toutefois, ils s’opposent à un élargissement de leurs missions telles que l’habilitation à relever l’identité et l’adresse des auteurs présumés d’une infraction lors d’un contrôle. C’est pourquoi ils s’opposent à la rétention d’une personne contre son gré par les agents de la sécurité « pendant le temps nécessaire » à l’arrivée d’un agent de police judiciaire. Aucune mention de durée maximum n’est précisée, il est à craindre que cette disposition puisse entrainer certains abus. D’autre part, cet article introduit un nouveau délit, la violation de l’obligation de demeurer à la disposition de l’agent du Conseil national des activités privées de sécurité. Le non-respect de la sanction est punie de deux mois d’emprisonnement est de 7 500 euros d’amende. Aussi est-il inquiétant de noter l’effacement progressif des missions particulières de la police nationale au profit des agents de sécurité privée.
Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cet amendement.