Amendement N° 449 (Irrecevable)

Simplification de la vie économique

Avis de la Commission : Irrecevable au titre de l'article 45 de la Constitution

Déposé le 31 mai 2024 par : Mme Romagny.

Photo de Anne-Sophie ROMAGNY 

Texte de loi N° 20232024-635

Après l'article 6

Après l’article 6

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. - Le V de l’article L. 333-2 du code rural et de la pêche maritime est ainsi modifié :

1° Le premier alinéa est complété par les mots : « et font l’objet d’une simple information » ;

2° Il est ajouté un alinéa ainsi rédigé :

« … °Les opérations n’entrant pas dans le champ d’application des I à IV, dès lors qu’elles n’aboutissent pas à une prise de contrôle ou à un renforcement du contrôle ou qu’elles n’aboutissent pas à atteindre ou dépasser le seuil d’agrandissement significatif. »

II. - Un décret en Conseil d’État précise les modalités d’application des présentes modifications.

Exposé Sommaire :

Le présent amendement propose de simplifier l’application du dispositif de contrôle des mouvements de parts sociales de sociétés détenant ou exploitant du foncier à usage ou à vocation agricole créé par la loi n°2021-1756 du 23 décembre 2021.

La procédure déclarative mise en place par cette loi crée un formalisme lourd et couteux pour les agriculteurs. En effet, alors même que l’opération projetée n’entre pas dans le champ d’application du contrôle, soit parce que l’opération fait l’objet d’une exemption, soit parce que l’opération se situe en dessous des seuils de contrôle et de surface supposant autorisation, une déclaration complète doit être réalisée. À l’issue seulement de cette déclaration prenant entre 2 et 4 heures, voire plus, le déclarant à la faculté de mentionner qu’il n’est pas soumis à autorisation, en cochant une case prévue à cet effet dans le formulaire dématérialisé.

Le présent amendement permet l’application d’une formalité simplifiée dans les diverses hypothèses où le contrôle ne s’applique pas, à travers une simple information faite à la SAFER, qui permettrait en quelques minutes de déclarer que l’opération n’entre pas dans le champ d’application du dispositif mis en place. Un décret en Conseil d’État précisera les éléments essentiels devant figurer dans l’information fournie, afin que la SAFER puisse vérifier que les éléments déclarés ne sont pas erronés et, le cas échéant, qu’elle puisse solliciter des demandes d’informations complémentaires.

NB : cet amendement a été travaillé avec la FNSEA

Déclaré irrecevable au titre de l'article 45, alinéa 1, de la Constitution (cavalier) par la commission saisie au fond

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