Les amendements de Brigitte Gonthier-Maurin pour ce dossier

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Madame la présidente, mes chers collègues, merci de nous accorder ces quelques instants pour vous relater la visite de terrain que nous avons effectuée du 6 au 11 septembre dernier, Didier Mandelli et moi, à Madagascar. La délégation dont nous faisions partie réunissait quatre parlementaires : deux sénateurs et deux députés, issus de plusieurs...

On pourrait dire que cela ne nous regarde pas : c'est un risque, en effet. Un souvenir me revient : nous avons visité un village qui avait été complètement inondé. Les poules et les poulets avaient été noyés. La population a décidé d'élever des canards, espèce adaptée à l'eau. Or il faut savoir que les canards sont plus sensibles à la grippe av...

Elles mettent en commun le peu qu'elles ont. Vous l'avez vu, les sommes sont extrêmement modiques. Je voudrais dire aussi que Care développe une déontologie très remarquable : par exemple, quand l'ONG peut se désengager au profit d'un Malgache, c'est généralement la solution retenue.

Des ONG apprennent aux femmes à concevoir pour leur entourage un repas équilibré par jour, de préférence au riz qui, comme je le disais tout à l'heure, ne peut satisfaire tous les besoins quotidiens. Il faut savoir que la faim est tellement prégnante qu'elle a des conséquences sur le lien mère-enfant, que des associations aident à reconstruire.

Notre voyage d'études avait pour thème les changements climatiques sous l'angle des femmes, ce qui nous a fait aborder les problèmes de l'agriculture et du crédit. En revanche, nous n'avons pas accédé aux zones touristiques.

En effet, je le confirme. Mais cette impression de misère est très forte : par exemple, dans la capitale, nous avons vu des enfants qui vivaient tout près d'un canal envahi par des immondices. C'était une vision très poignante... Il s'agit là, j'en suis convaincue, d'une vraie « bombe à retardement » !