Les amendements de Bruno Sido pour ce dossier
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Au fond, Yannick d'Escatha, président du CNES jusqu'en 2013, avait raison Pour Ariane 6, il voulait, je l'ai compris par la suite, éluder le problème de la récupération, en disant que le 1er étage d'Ariane 6 devait être construit avec un moteur à poudre. Et il ajoutait que jamais un lancement n'avait raté à cause de la poudre, que c'était beauc...
Les Russes reviendront dans la course, ils disposent d'un lanceur très fiable, bien qu'il ait explosé lors d'un vol récent. C'est le seul lanceur en mesure d'envoyer des hommes dans l'espace. Les Américains ont bien compris, pour leur part, avec le réalisme anglo-saxon qui les caractérise, que faire administrer le secteur aérospatial par la NAS...
En effet, il ne faut pas oublier que si les Américains et les Russes ont réussi à développer leur secteur spatial, c'est grâce aux Allemands. À la fin de la guerre, ils ont recruté chacun la moitié des chercheurs de ce pays. Les Allemands ont un vrai savoir-faire. Mais les autres pays, la France en particulier, ont toujours considéré l'Allemagn...
Pour ce qui me concerne, je considère qu'Ariane 6 est un avatar d'Ariane 5, sans réelle nouveauté majeure : on a essayé de construire un lanceur « low-cost » pour continuer à disposer de notre propre lanceur, mais il n'a aucune des qualités requises pour demain. En particulier, les constellations de satellites réclament une précision extraordin...
En conclusion, il ne faut pas oublier qu'Ariane 5 n'a pas été prévue à l'origine pour lancer des satellites, mais pour lancer la navette Hermès. Et donc si par exemple le moteur Vulcain s'allume quelques secondes avant le décollage, c'est parce que le protocole le prévoyait, s'il y avait des hommes à l'intérieur de la navette, pour vérifier son...