Les amendements de Claude Malhuret pour ce dossier
6 interventions trouvées.
Monsieur le président, monsieur le ministre, monsieur le président de la commission des affaires étrangères, mes chers collègues, jeudi dernier, lors des questions d’actualité au Gouvernement, j’interrogeais le Premier ministre sur la réaction de la France au massacre de Douma. Depuis samedi, nous avons la réponse, et en ce qui me concerne, je ...
… mais de la part des démocrates. Ce n’est pas tout à fait le cas aujourd’hui et c’est un peu étonnant. Beaucoup de ceux qui critiquent cette intervention applaudissaient bruyamment en 2011 l’intervention en Libye, et certains d’entre eux critiquaient en 2013 la non-intervention de Hollande et d’Obama en Syrie.
M. Claude Malhuret. « Il faut souvent changer d’opinion pour être toujours de son parti », disait le cardinal de Retz…
Je voudrais d’abord répondre aux critiques par une question : quelle était l’alternative ? Ne rien faire, jouer les Ponce Pilate ? Présenter une énième résolution de l’ONU qui se heurterait à un énième veto russe ? Intervenant parmi les derniers, j’ai écouté notre débat avec beaucoup d’attention : j’aurais aimé que ceux qui critiquent ne se bor...
Je ne l’ai pas entendu ! On nous dit que nous sommes intervenus sans mandat de l’ONU. Mais les Russes interviennent massivement en Syrie depuis 2015, les Iraniens depuis 2011, les Turcs depuis quelques mois, tous sans aucun mandat. Où était alors la voix de ceux qui nous rappellent aujourd’hui au respect du droit international ? Et d’abord, q...
Le politique prend des risques lorsqu’il fait ce que lui enjoint l’humanitaire – ou le philosophe, comme en Libye. Le politique se trompe, à l’inverse, lorsqu’il ne prend pas ses responsabilités et s’en décharge sur les humanitaires : c’est ce qu’on a vu pendant plusieurs années dans les Balkans avant que Clinton n’envoie ses avions et ne convo...