Les amendements de Claudine Lepage pour ce dossier
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Dans le cas des jeunes filles qui partent en vacances dans leur pays d'origine, les structures consulaires pourraient constituer un point d'entrée pour les victimes potentielles en les relayant vers des assistantes sociales. Cela se fait déjà pour les mariages forcés.
On ne peut pas modifier la loi des pays étrangers, mais les mutilations concernent parfois des jeunes femmes ayant la double nationalité. Je pense au témoignage de cette jeune femme franco-sénégalaise que nous avons rencontrée au cours de notre visite au foyer d'hébergement de FIT, le 12 mars dernier.
Je suggère d'ajouter dans l'énumération des personnels de la recommandation n° 11 une référence aux personnels consulaires. Il me semble en effet important de les sensibiliser, eux aussi, au problème des mutilations sexuelles féminines.
Cela va au-delà de la dénonciation. Je suis davantage convaincue par la proposition n° 1, mais je suggère de remplacer le verbe « poursuivre » par le verbe « renforcer », qui me semble davantage à la hauteur des enjeux.