Depuis le Mondial de l'automobile tenu à Paris à l'automne 2006, les difficultés du secteur semblent être devenues un des thèmes récurrents de l'actualité économique.
A la faveur de la publication des résultats des constructeurs français, de l'annonce de restructurations chez les équipementiers ou de l'entrée en fonction d'un nouveau dirigeant, il est même devenu fréquent d'évoquer la crise de l'automobile française.
Il convient toutefois de se rappeler qu'un tel discours était déjà dominant au début des années quatre-vingt lorsque le scénario le plus répandu était celui de la disparition d'un ou plusieurs de nos constructeurs voire de l'ensemble de cette industrie, confrontée à la montée en puissance de nouveaux concurrents.
Or, force est de constater que tel n'a pas été le cas, la France ayant conservé sa place de quatrième puissance automobile réalisant dix pour cent de la construction mondiale1() et exportant plus des trois quarts de ses...
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