Les amendements de Dominique Gillot pour ce dossier

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Monsieur le président a mentionné nos critiques sur la SNR. Nous n'avons certes pas été complaisants sur sa mise en oeuvre. Il est vrai aussi que le pilotage est difficile en pareille phase de mutation, quand ce qui a été décidé il y a trois ans est déjà à revoir... D'où l'intérêt des focus que l'OPECST publie. Je m'associe bien sûr aux propo...

J'en viens aux questions technologiques et scientifiques qui se posent en matière d'intelligence artificielle. Il y a d'abord les sujets d'interrogation liés aux algorithmes utilisés par les technologies d'AI. Le rapport contient des développements sur les questions de sécurité et de robustesse et conclut sur la nécessité de toujours pouvoir ar...

J'insiste à mon tour sur la nécessité pour notre Office de poursuivre ces travaux en 2017 et 2018. La meilleure façon de prévenir tout risque de futures désillusions est de suivre en continu l'évolution de ces technologies et de leurs usages, sachant que les cycles d'espoirs et de déceptions qui jalonnent l'histoire de l'intelligence artificiel...

Il y a deux aspects distincts : assurer la mixité dans ce secteur de la recherche, mais aussi veiller à ce que les algorithmes ne comportent pas de biais liés au genre, à l'origine ethnique ou socioculturelle.

Ce n'est pas une proposition mais une orientation pour la réflexion à venir. Si les tâches à faible valeur ajoutée doivent dans l'avenir être de plus en plus fréquemment assurées par des robots ou « agents autonomes », il y a lieu de s'interroger sur l'équilibre des comptes sociaux.

Le rapport de Mady Delvaux a suscité un débat autour d'une taxe robots, dans les médias et les milieux politiques.

Oui, mon candidat la propose, mais je ne pense pas que ce soit une bonne solution : ce serait un signal négatif pour la recherche en IA. On en parle néanmoins, et France Inter y a consacré une émission entière, dans On n'arrête pas l'éco.

Oui ! C'est le « bouton rouge ». Cela figure dans notre rapport. Et c'est l'esprit de la proposition n°2, même si nous n'entrons pas dans le détail.

D'accord. Le niveau pertinent est effectivement celui de l'Europe. Mais la France a des atouts majeurs à mettre en avant, son école mathématique, l'écosystème du développement et de la science, la prise de conscience des organismes de recherche... En trois ans, la prise de conscience s'est diffusée. La pluridisciplinarité, plus que la transdi...

Dans un téléphone portable, par exemple. Quant aux robots, ils vont des plus simples jusqu'à l'humanoïde. Le président Jean-Yves Le Déaut suggère que l'Union européenne prenne en charge des missions en matière d'intelligence artificielle : mais si les services à Bruxelles sont performants sur les chartes éthiques, ils le sont beaucoup moins s...