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...ditions que j'ai déjà pu mener, il m'est apparu que beaucoup de besoins étaient déjà couverts par des dispositions existantes, notamment dans le domaine de l'enseignement. Cette proposition de loi me semble malgré tout très intéressante en ce qu'elle nous incite à réfléchir plus avant aux langues régionales dans toutes les dimensions de leur expression. C'est une réflexion qu'à titre personnel, j'aimerais que notre commission puisse prolonger après l'examen de la proposition de loi, qui vous l'avez souligné vous-même, aurait un coût budgétaire non négligeable si elle devait être adoptée. Il faut tenir compte de la grande diversité des situations recouvertes sous l'étiquette de langues régionales avec des langues encore transmises naturellement comme les créoles, des langues articulées sur un idio...
Je crains que le français ne devienne lui-même une langue régionale au niveau international. La République a imposé parfois violemment des principes communs sur tout le territoire ; il ne faut pas en réaction se réfugier dans « l'identitarisme ». J'aimerais aussi qu'on n'oublie pas l'aspect politique derrière les points techniques parfaitement exposés par le délégué général. La vraie priorité de la politique éducative doit être de créer les conditions d'un enseignement dynamique du français, notre langue commune. Ne l'oublions pas : il y a encore de l'alphabétisation à faire en France en français !