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...e la place financière de Paris, qui manquait d'épargne investie à long terme dans l'économie productive ; - sur le plan technique il a noté que cette opération était extrêmement complexe. En effet, il a relevé que le droit applicable dans cette opération était le droit luxembourgeois, remarquant que ce pays ne disposait pas pour l'instant, et dans l'attente de la transposition de la directive « OPA », de législation spécifique, ce qui était susceptible d'entraîner des procédures relativement longues et contentieuses. De plus, il a noté qu'une grande partie du capital était située en France, et qu'en conséquence, les autorités nationales disposaient d'un certain pouvoir de contrôle ; - enfin, sur le plan politique, il a insisté sur le fait que le gouvernement n'était pas totalement démuni,...
s'est félicité de l'intérêt de la communication ainsi faite. Il a souligné les modifications du capitalisme au XXIe siècle, cette opération se situant, selon lui, dans une logique financière. Il a rappelé que le groupe Mittal réalisait des bénéfices importants au Kazakhstan, de par sa proximité avec la Chine et que l'Inde soutenait le groupe. Il s'est interrogé sur les conséquences sociales de l'OPA, notamment en termes de conditions de travail pour les salariés, tout en soulignant que cette offre était en réalité une « OPE » (offre publique d'échange) plus qu'une « OPA » (offre publique d'acquisition).
s'est étonné des conditions de lancement de l'OPA, souhaitant obtenir des précisions sur les contacts pris entre les deux dirigeants.
revenant sur les interrogations de M. Aymeri de Montesquiou quant aux conséquences d'un éventuel succès de l'OPA de Mittal Steel sur Arcelor, a exprimé l'idée qu'il pourrait être dangereux, à terme, de voir se déplacer, hors d'Europe, un centre de décision dans une activité aussi stratégique que l'acier.
a indiqué qu'il avait rencontré M. Lakshmi Mittal, il y a quelques années, et qu'il avait pu constater que son groupe était très présent au Kazakhstan. Ayant souligné la vision stratégique de cet entrepreneur, qui a, par exemple, très bien su anticiper la croissance du marché chinois, il s'est interrogé sur la stratégie qui sous-tend l'OPA du groupe Mittal sur Arcelor.
s'est posé la même question, rappelant l'enjeu que la sidérurgie représentait en Lorraine, région où environ 30.000 emplois sont concernés par cette OPA. Dans l'attente d'en savoir plus sur les intentions du groupe Mittal, il a exprimé une grande prudence au sujet de cette offre.
...indiqué qu'une structure capitalistique familiale n'était pas incompatible avec une grande réussite économique et financière. En outre, évoquant les travaux menés l'an passé par la commission sur les délocalisations, il a rappelé que la grille d'analyse de nombreux analystes financiers pouvait encourager des entreprises désireuses d'avoir un cours élevé, notamment pour décourager des tentatives d'OPA, à délocaliser des activités dans des pays à plus faibles coûts salariaux. Il a estimé qu'il importait donc de revoir ce type de pratiques.