Interventions sur "élevage ovin"

10 interventions trouvées.

Photo de Gérard BaillyGérard Bailly, rapporteur :

Après que M. Gérard Bailly, rapporteur, a rappelé le cadre général de l'audition, M. Jean-Marie Aurand a tout d'abord souligné le déclin dont était affecté l'élevage ovin français depuis plusieurs années, malgré les efforts consentis à travers plusieurs plans successifs de soutien ou de relance -le dernier ayant pris fin en 2006- et les actions diverses menées dans le domaine de la génétique, des investissements, de l'appui technique et de l'augmentation de la croissance des troupeaux. La situation, a-t-il poursuivi, se caractérise par un taux de couverture du ma...

Photo de François FortassinFrançois Fortassin, rapporteur :

Rapportant le moral dégradé des éleveurs, M. François Fortassin, rapporteur, a dit craindre qu'ils ne reçoivent mal ces nouvelles directives et ne perçoivent les directions départementales de l'agriculture (DDA) uniquement comme des organismes de contrôle. S'il est toujours intéressant de proposer une prime, a-t-il ajouté, il faut tenir compte de ces différents éléments ; la disparition d'un élevage ovin supprimerait le problème, mais ne jouerait pas en faveur de la biodiversité.

Photo de François FortassinFrançois Fortassin, rapporteur :

Observant que l'élevage ovin était un élevage environnemental par excellence, M. François Fortassin, rapporteur, a estimé que la Commission européenne devrait y être davantage sensible, en raison de ses préoccupations écologiques.

Photo de François FortassinFrançois Fortassin, rapporteur :

Notant que l'élevage ovin était la dernière activité avant la friche du fait que les moutons peuvent accéder à des pâturages inaccessibles aux bovins, M. François Fortassin, rapporteur, a insisté sur le fait que l'Etat français comme l'Union européenne devraient davantage en tenir compte.

Photo de Gérard BaillyGérard Bailly, rapporteur :

Faisant observer que les zones de montagne, définies comme telles à partir de 600 mètres, n'étaient pas accessibles à d'autres animaux que les ovins, M. Gérard Bailly, rapporteur, a estimé qu'il y avait sans doute moyen de s'appuyer sur ce critère pour définir de façon non discriminatoire une aide qui, matériellement, profiterait à l'élevage ovin.

Photo de François FortassinFrançois Fortassin, rapporteur :

a souligné l'absence d'effluents en élevage ovin, seuls de la paille et de la litière étant requis. M. Gérard Bailly, rapporteur, a fait remarquer qu'il en résultait un nombre bien moins élevé de mises aux normes.

Photo de Gérard BaillyGérard Bailly, rapporteur :

A M. Gérard Bailly, rapporteur, qui l'interrogeait sur le degré de sensibilisation des institutions européennes aux problématiques de l'élevage ovin, Mme Marie-Agnès Vibert a répondu que si l'Union européenne avait conscience de la nécessité d'aider la filière ovine à se maintenir plutôt que de la laisser disparaître, l'idée d'une aide ovine spécifique n'était pas encore à l'ordre du jour.

Photo de François FortassinFrançois Fortassin, rapporteur :

s'est dit interloqué par l'absence de prise en compte de la spécificité environnementale de l'élevage ovin. Il a estimé que la production de viande ovine, même diminuant, était en mesure de satisfaire la demande.

Photo de Gérard BaillyGérard Bailly, rapporteur :

...ins. Pour les cas particuliers, a-t-elle indiqué, les mesures agro-environnementales offrent une rémunération substantielle en échange d'indemnités environnementales importantes. Elle a annoncé que le ministère développait, pour la prochaine programmation, un nouveau cadre de mesures agro-environnementales adaptées aux territoires en ayant le plus besoin. Elle y a vu une occasion à saisir pour l'élevage ovin, en cherchant à le positionner sur certaines zones concernées par des mesures agro-environnementales bien rémunérées prenant en compte sa spécificité ovine. Néanmoins, elle a jugé que persisteraient des difficultés budgétaires. Si des sommes importantes sont affectées à l'ICHN et à la PHAE, les montants affectés aux mesures de nature plus environnementales comme Natura 2000 ou ciblées sur les zon...

Photo de François FortassinFrançois Fortassin, rapporteur :

...au fait que le ministère en charge de l'agriculture prenne conscience de cette réalité. Il a insisté sur l'existence d'un certain nombre d'élevages de plus de 100 brebis, concernant environ 200 personnes par département, dont la pérennité de l'activité se trouve menacée, en provoquant d'importants problèmes sociaux et humains. S'il a estimé possible de les gérer, il a jugé que la suppression de l'élevage ovin en France obligerait à débloquer des financements importants de remise en état des terrains fragiles et des paysages.