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A M. Gérard Bailly, rapporteur, qui l'interrogeait sur le degré de sensibilisation des institutions européennes aux problématiques de l'élevage ovin, Mme Marie-Agnès Vibert a répondu que si l'Union européenne avait conscience de la nécessité d'aider la filière ovine à se maintenir plutôt que de la laisser disparaître, l'idée d'une aide ovine spécifique n'était pas encore à l'ordre du jour.
s'est dit interloqué par l'absence de prise en compte de la spécificité environnementale de l'élevage ovin. Il a estimé que la production de viande ovine, même diminuant, était en mesure de satisfaire la demande.
...ins. Pour les cas particuliers, a-t-elle indiqué, les mesures agro-environnementales offrent une rémunération substantielle en échange d'indemnités environnementales importantes. Elle a annoncé que le ministère développait, pour la prochaine programmation, un nouveau cadre de mesures agro-environnementales adaptées aux territoires en ayant le plus besoin. Elle y a vu une occasion à saisir pour l'élevage ovin, en cherchant à le positionner sur certaines zones concernées par des mesures agro-environnementales bien rémunérées prenant en compte sa spécificité ovine. Néanmoins, elle a jugé que persisteraient des difficultés budgétaires. Si des sommes importantes sont affectées à l'ICHN et à la PHAE, les montants affectés aux mesures de nature plus environnementales comme Natura 2000 ou ciblées sur le...
s'est dit très sensible au fait que le ministère en charge de l'agriculture prenne conscience de cette réalité. Il a insisté sur l'existence d'un certain nombre d'élevages de plus de 100 brebis, concernant environ 200 personnes par département, dont la pérennité de l'activité se trouve menacée, en provoquant d'importants problèmes sociaux et humains. S'il a estimé possible de les gérer, il a jugé que la suppression de l'élevage ovin en France obligerait à débloquer des financements importants de remise en état des terrains fragiles et des paysages.