Interventions sur "profession"

5 interventions trouvées.

Photo de Laurence RossignolLaurence Rossignol, co-rapporteure :

...tous les étudiants ? Quelles sont les universités la proposant et celles qui ne la proposent pas ? Comment pouvons-nous porter la nécessité d'inclure ce type de formation dans les études de santé ? Par ailleurs, des travaux ont-ils eu l'occasion de quantifier et d'identifier l'impact de la non-prise en compte de la question spécifique de la santé des femmes au travail sur l'égalité salariale et professionnelle ?

Photo de Laurence CohenLaurence Cohen, co-rapporteure :

Merci pour votre propos introductif très riche. Il est important de souligner que dès lors qu'une profession se féminise, elle est déclassée. On parle ici réellement de la place des femmes dans la société. Elles seraient naturellement patientes, dans l'accompagnement, dans le soin. Comme c'est naturel, elles n'ont pas besoin de formation particulière, elles ne sont pas reconnues, et les salaires ne suivent pas. Cela explique beaucoup de choses. Tout ce qui a été fait par le patronat sur le temps parti...

Photo de Laurence RossignolLaurence Rossignol, co-rapporteure :

Merci pour votre travail et votre présentation. Il me semble important d'introduire la question de la grossesse dans notre rapport sur la santé des femmes au travail. Je me permets de vous partager une préoccupation que j'ai depuis un moment. On a toujours dit, pour préserver l'égalité professionnelle et l'insertion des femmes dans le travail, que la grossesse n'était pas une maladie. À force de le dire, on dénie et on dissimule qu'elle est un extraordinaire bouleversement physiologique, non sans impact sur la condition physique et psychologique des femmes. Je me demande à ce titre si nous ne devrions pas rompre avec ce postulat selon lequel la grossesse n'est pas une maladie. Nous devons...

Photo de Marie-Pierre RicherMarie-Pierre Richer, co-rapporteure :

...quel dans les cabinets d'avocats, les futures mères de famille étaient contraintes de ne pas s'arrêter de travailler. Au-delà des remplacements, elles évoquent notamment la somme qui leur est proposée par la Sécurité Sociale et l'ordre des avocats, de 2 820 euros par mois. Elle ne leur permet pas de payer des collaborateurs et stagiaires. J'ai lu cet article comme un vrai cri de détresse de cette profession. Je suppose qu'il existe d'autres exemples de ce genre.

Photo de Annick JacquemetAnnick Jacquemet, co-rapporteure :

Laurence Rossignol mentionnait les professions libérales. Je pense que les femmes occupant ces postes ont tellement l'habitude de gérer de nombreux sujets à la fois qu'elles adoptent une approche un peu différente. Elles ne sont pas salariées, alors elles se prennent en main. J'ai moi-même eu trois enfants en quatre ans. J'ai toujours continué à travailler. Toutes mes amies assurant des professions libérales ont également eu des enfants tout...