Interventions sur "militaire"

13 interventions trouvées.

Photo de Jean FaureJean Faure, rapporteur pour avis des crédits de la gendarmerie :

a réaffirmé son attachement à la spécificité de la gendarmerie, force de police à statut militaire, par rapport à la police nationale et a fait part de ses inquiétudes sur des projets éventuels de fusion de ces deux forces. Il a ensuite évoqué la question des rémunérations des gendarmes, qui se plaignent souvent de l'écart grandissant entre leur salaire et celui des policiers. Il a également interrogé le directeur général de la gendarmerie nationale sur l'état d'avancement de la réorganisatio...

Photo de Jean-Guy BrangerJean-Guy Branger :

a fait part de son fort attachement au statut spécifique de la gendarmerie, en rendant hommage aux femmes et aux hommes qui la composent pour leur action en faveur de la sécurité des Français. Il a relevé que le statut militaire de la gendarmerie lui permet à la fois, grâce au maillage territorial, d'assurer ses missions dans les territoires les plus reculés de notre pays et d'avoir un contact étroit avec les populations et les élus locaux, particulièrement apprécié en zone rurale. Il a fait part de certaines inquiétudes exprimées par les élus locaux concernant le logement des gendarmes et la mise en oeuvre des communaut...

Photo de André DulaitAndré Dulait, co-rapporteur du programme 178 « Equipement et soutien des forces » :

a demandé des précisions sur l'évolution des effectifs prévue en 2008, notamment sur le nombre de postes non pourvus, de postes supprimés et sur celui des départs en retraite non remplacés. Il s'est enquis des perspectives en matière de recrutement dans les années à venir, et des efforts à consentir pour préserver l'attractivité des carrières militaires et fidéliser les personnes recrutées. Il a souhaité enfin savoir quels étaient les enseignements tirés des opérations en Afghanistan. En réponse le Général Jean-Louis Georgelin, chef d'état-major des armées, a apporté les précisions suivantes : - le projet de loi de finances pour 2008 comprend effectivement 6 037 suppressions de postes, qui permettront une économie de 73,7 millions d'euros ; d...

Photo de Philippe NogrixPhilippe Nogrix, co-rapporteur du programme 178 « Equipement et soutien des forces » :

...112 millions d'euros dans le PLF 2008. Ces crédits maintiennent le nombre annuel de jours d'activité à 96, comme l'an passé, alors que la norme est de 100, mais traduisent une tendance persistante en matière d'entraînement qui pourrait, à terme, affecter le caractère opérationnel des forces. Il s'est également inquiété du coût engendré par d'éventuelles restructurations en matière d'implantations militaires, qui entraîneront des dépenses initiales de dépollution et de recherche d'acquéreurs. Il a donc estimé que les marges de manoeuvre financière attendues de cette rationalisation ne se feraient sentir qu'après plusieurs années. Puis il a évoqué l'externalisation des tâches annexes au métier militaire, comme l'entretien des espaces verts ou le transport de personnels, que la professionnalisation a ...

Photo de André BoyerAndré Boyer, co-rapporteur du programme 146 « Equipement des forces :

...seule responsabilité de l'armée de l'air, et pourrait s'appliquer au commandement et à la gestion des hélicoptères. Il a donc souhaité savoir les domaines dans lesquels il pourrait être renforcé. Puis il a déploré la persistance de la dégradation des capacités d'aéromobilité, du fait de l'arrivée tardive du NH-90 et a souligné que dans les deux ans à venir, la majorité de la flotte d'hélicoptères militaires ne seraont plus aux normes imposées pour la circulation aérienne générale. Il a donc souhaité connaître le sentiment du chef d'état-major des armées sur ce point critique. En réponse, le Général Jean-Louis Georgelin, chef d'état-major des armées, a apporté les précisions suivantes : - la fin des années 90 avait été marquée par un faible taux de consommation des crédits en dépit de la revue de ...

Photo de Maryse Bergé-LavigneMaryse Bergé-Lavigne :

...uelques heures, et s'est interrogée sur les capacités de la France à résister à des agressions de ce type. En réponse, le Général Jean-Louis Georgelin a apporté les éléments suivants : - les raisons qui ont conduit le Maroc à choisir le F16 au détriment du Rafale sont complexes et ne n'ont pas été déterminées par les performances respectives des deux appareils ; - les exportations d'équipement militaire conduisent les pays fournisseurs à proposer des matériels haut de gamme : les avions doivent être ainsi dotés, au minimum, de la liaison 16 et de nacelles de reconnaissance de dernière génération, faute de quoi ils ne peuvent intéresser d'éventuels clients ; - les conditions d'emploi militaire, en particulier l'interopérabilité au sein de l'OTAN, mais aussi les impératifs industriels ont tendanc...

Photo de Robert del PicchiaRobert del Picchia, vice-président :

...apporté les précisions suivantes : - dans son discours du 27 août dernier, le président de la République a exprimé sa volonté de renforcer la politique européenne de sécurité et de défense, tout en ayant un regard nouveau sur une alliance atlantique rénovée. La question de la place de la France au sein de l'OTAN doit en effet être examinée au regard de certaines réalités. Aujourd'hui, sur 11.000 militaires français en opération hors du territoire national, 4.000 le sont dans le cadre d'opérations nationales, 3.600 dans le cadre d'une opération de l'OTAN, 1.800 au titre d'une opération des Nations-unies et 400 dans le cadre d'une opération de l'Union européenne. La France a participé à toutes les opérations réalisées par l'OTAN. Tout en restant membre de l'Alliance, elle s'était retirée de la struc...

Photo de François TrucyFrançois Trucy, rapporteur spécial de la commission des finances :

...alité coûte cher à acquérir, maintenir et recruter ; - le ratio entre le « front office » et le « back office »est aujourd'hui en France de 60/40, ce qui est un ratio assez performant; à titre d'exemple, les Etats-Unis ont un ratio de 1 pour 9 entre combattants et soutien : dans tous les cas, une armée moderne requiert inévitablement un soutien de grande qualité ; - la France dispose de 250 000 militaires, dont 33 000 sont stationnés hors de la métropole ; sur ces 33 000, 11 000 sont en OPEX, 6 500 dans les forces prépositionnées et le restant dans les forces de souveraineté.

Photo de André BoyerAndré Boyer :

...les seraient concrètement les voies de coopération possibles avec les Britanniques, ceux-ci semblant résolus à réaliser l'intégralité de leurs bâtiments dans leurs propres chantiers navals. Il s'est interrogé sur l'avenir du programme FREMM (frégates européennes multimissions) qui n'est que partiellement financé dans le PLF 2008, alors qu'il s'agit d'un projet inscrit dans la loi de programmation militaire 2003-2008, et a souhaité également savoir quand serait enfin passée la commande, prévue pour 2007, de douze hélicoptères NH-90 pour l'armée de terre. Puis il a évoqué une récente déclaration du ministre sur un projet de formation commune des officiers des diverses armées européennes et a souhaité avoir des précisions sur ce point. En réponse, le ministre a précisé que : - le ministre britanniqu...

Photo de Didier BoulaudDidier Boulaud :

s'est interrogé sur le retard prévisionnel prévu pour la mise en service de l'avion de transport européen A 400 M et sur la nécessité de maintenir une priorité sur l'espace militaire alors que les crédits sont, dans ce domaine, en fort recul. Il a également évoqué les difficultés actuelles du programme Galiléo. Puis, il a interrogé le ministre sur d'éventuelles fermetures de bases et dissolutions de régiments et a rappelé que, si cette perspective se concrétisait, une concertation serait nécessaire avec les élus locaux. En réponse le ministre a précisé que : - le président ...

Photo de Philippe NogrixPhilippe Nogrix :

...ité d'accords mieux formalisés entre l'Union européenne et l'OTAN et s'est inquiété du manque d'hélicoptères pour l'opération en Afghanistan. M. Philippe Nogrix a regretté que la France ne dispose toujours pas d'hélicoptères NH-90, alors que l'Allemagne en possède déjà plusieurs exemplaires. Il s'est interrogé sur la baisse récente des crédits affectés au fonctionnement des diverses implantations militaires, et a souhaité que d'éventuelles mesures de rationalisation puissent clarifier ce dossier. Puis, il a évoqué la nécessité de remplacer, au plus vite, la flotte d'avions ravitailleurs, vieux de 45 ans, dont dispose l'armée de l'air, rappelant que cette vétusté induit des coûts de maintenance élevés, pour une disponibilité réduite à la moitié de la flotte de 14 appareils. Il a rappelé que des Airb...

Photo de Jean-Pierre FourcadeJean-Pierre Fourcade :

a demandé si des actions étaient en cours pour remédier au cloisonnement entre services de renseignement, notamment entre la direction générale de la sécurité extérieure (DGSE) et la direction du renseignement militaire (DRM). Le ministre a répondu que le dialogue entre les services était réel, mais qu'il méritait d'être renforcé, tout comme la mutualisation des moyens techniques, par exemple en matière d'écoute. Il a surtout souligné la nécessité d'instaurer au plan politique une instance décisionnelle chargée de donner des directives précises aux services et de coordonner leur action.

Photo de Robert HueRobert Hue :

s'est interrogé sur l'évolution de notre présence militaire en Afrique. Le ministre a précisé que l'évolution de la situation en Côte d'Ivoire avait permis de réduire nos effectifs sur ce théâtre d'opérations, une diminution supplémentaire restant conditionnée à l'évolution du processus politique. S'agissant de notre dispositif prépositionné en Afrique, son évolution éventuelle constitue l'une des questions examinées par la commission du Livre blanc.