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A l'issue de la projection, M. Gérard Dériot s'est félicité de la qualité du documentaire qui retrace fidèlement la situation des entreprises d'insertion, les difficultés liées à l'accompagnement personnalisé des salariés en insertion et celles rencontrées par les chefs d'entreprise pour financer et asseoir leur activité face aux entreprises de droit commun, avec lesquelles elles entrent souvent en situation de concurrence. Il a enfin insisté sur le fait que le service apporté par les entreprises d'insertion resterait nécessaire même en situation ...
a rappelé que les petites et moyennes entreprises (PME) ordinaires connaissent souvent, elles aussi, des difficultés pour pérenniser leur activité, ce qui permet a fortiori de mesurer les efforts que les entreprises d'insertion doivent réaliser pour s'intégrer à un marché concurrentiel. Elle a également tenu à saluer l'expérience menée depuis de nombreuses années par les communautés Emmaüs qui allient insertion par l'activité économique et insertion par le logement dans un esprit d'entraide, de solidarité et d'accompagnement humain.
a insisté sur le fait que les entreprises d'insertion travaillent dans le secteur concurrentiel et sont donc soumises aux mêmes contraintes et aux mêmes charges que les entreprises ordinaires. Elles ne peuvent compter que sur les exonérations de charges sociales et l'aide au poste dont elles bénéficient pour compenser les surcoûts liés à la spécificité du public qu'elles accueillent et à l'accompagnement qui leur est nécessaire. Elles se distinguent...
a estimé que le documentaire projeté permet de mesurer l'écart existant entre les entreprises d'insertion et le reste du monde du travail. Il a observé que ces structures se trouvent en concurrence non seulement avec des entreprises ordinaires, mais aussi avec les ateliers des prisons et les centres d'aide par le travail. Il a considéré que ces frottements sont inhérents au positionnement des entreprises d'insertion, à mi-chemin du monde de l'entreprise et du domaine social.
a tenu à saluer la volonté commune des chefs d'entreprise d'insertion et de leurs salariés, qu'ils soient permanents ou en insertion, pour maintenir à flot l'activité de la structure. Elle a estimé que l'exemple des entreprises d'insertion devrait inciter tous les chefs d'entreprise à mieux tenir compte du capital humain. Elle a enfin indiqué que la ville de Paris avait mis en place un dispositif permettant de jumeler les entreprises d'insertion avec un système d'appartement d'insertion, afin de proposer aux personnes en difficulté à la fois une insertion professionnelle et une insertion par le logement.
a estimé que l'intérêt du documentaire projeté réside dans le fait qu'il montre que la prise en compte de la dimension d'insertion est possible dans le monde de l'entreprise. Il a souligné combien le titre de ce documentaire, « Bénéfice humain », invite à dépasser une appréciation de la richesse uniquement fondée sur des motifs financiers. Il a rappelé que les entreprises d'insertion sont des entreprises à part entière dont la seule spécificité est qu'elles bénéficient d'une exonération de charges sociales et d'une aide au poste pour chacun de leurs salariés en insertion. Au 1er janvier 2005, cette aide au poste s'élevait à 9.681 euros par salarié en insertion et par an. Il a considéré que la preuve de l'efficacité d'une entreprise d'insertion est faite quand ses salariés réu...
s'est interrogée sur la capacité du service public de l'emploi et des travailleurs sociaux à orienter les personnes en difficulté vers les entreprises d'insertion. Elle a également souligné l'importance d'accompagner non seulement le salarié en insertion, mais également sa famille, ce qui rend nécessaire une coordination avec les travailleurs sociaux.