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...artier qui peuvent mobiliser les emplois aidés réservés au secteur non marchand et pour lesquels le soutien de l'Etat est bien plus important. Elle a donc souligné la nécessité de pérenniser le soutien public aux entreprises d'insertion pour la part de leur activité qui ne relève pas du secteur marchand, c'est-à-dire l'accompagnement social et professionnel des salariés en insertion. Elle a enfin observé que les difficultés des entreprises d'insertion témoignent de la difficulté de faire travailler ensemble secteur marchand et secteur social.
a estimé que le documentaire projeté permet de mesurer l'écart existant entre les entreprises d'insertion et le reste du monde du travail. Il a observé que ces structures se trouvent en concurrence non seulement avec des entreprises ordinaires, mais aussi avec les ateliers des prisons et les centres d'aide par le travail. Il a considéré que ces frottements sont inhérents au positionnement des entreprises d'insertion, à mi-chemin du monde de l'entreprise et du domaine social.
a regretté que les difficultés juridiques liées à la reconnaissance de la notion de « handicap social » aient empêché jusqu'ici de développer des outils plus performants pour répondre à des situations d'exclusion profonde et durable. Il a observé que les pouvoirs publics mettent systématiquement en avant les coûts liés aux efforts réalisés en faveur de l'insertion, mais jamais les économies qu'on peut en attendre à plus long terme. Il a invité le groupe de travail sur les minima sociaux à réfléchir à cette question.