Interventions sur "etat"

5 interventions trouvées.

Photo de Éric DoligéÉric Doligé :

...trophique pour la Loire... Il faut réfléchir au cap que nous nous fixons. Beaucoup d'études ont déjà été publiées. La loi Grenelle II a mis le droit français en conformité avec la législation européenne sur le risque d'inondations, et une commission mixte nationale a été mise en place, chargée notamment d'étudier les projets de programmes d'actions de prévention des inondations (Papi), afin que l'Etat ne soit plus le seul interlocuteur des collectivités. Elle est composée pour un tiers de représentants de l'Etat, pour un tiers d'élus, et pour un tiers de membres de la société civile, sous la présidence conjointe du député André Flajolet et de moi-même. Il y a un mois, M. Eric Ciotti est venu nous présenter le projet de Papi des Alpes-Maritimes pour la vallée du Var. La première génération de P...

Photo de Éric DoligéÉric Doligé :

Faire connaître ces travaux n'est pas toujours facile. La directive européenne oblige l'Etat à répertorier, en concertation avec les élus, les territoires à risque d'inondation (TRI). On imagine déjà les réactions : certains s'inquiéteront que leur maison ne vaille plus rien... Mais les TRI bénéficieront en contrepartie d'aides européennes. Il faut prendre garde à la manière dont nous communiquons, car en la matière, cela peut être très bénéfique ou très destructeur.

Photo de Colette GiudicelliColette Giudicelli :

L'Etat décide seul. Un fonctionnaire de la Direction départementale des territoires et de la mer m'a dit « préférer le bruit sec d'un parapluie qui s'ouvre au grondement sourd d'une carrière qui s'effondre »...

Photo de Éric DoligéÉric Doligé :

N'exagérons pas les difficultés : un PPRI est défini à un moment donné, et peut être révisé en fonction des travaux réalisés. Les services de l'Etat font preuve de beaucoup plus de souplesse que par le passé. On étudie aussi la possibilité de construire de nouveaux types de bâtiments en zone inondable. L'administration se prononce en fonction du risque potentiel, et si elle a tendance à se protéger, c'est parce qu'elle sait que si une catastrophe survient vingt ans plus tard, on ira chercher le responsable. Jusqu'ici, on a traité les urgence...

Photo de Colette GiudicelliColette Giudicelli :

...ait de tomber d'une paroi : soit il s'écraserait sur l'autoroute et se briserait en morceaux sans faire de dégâts, soit il retomberait en contrebas, mettant en danger tout un quartier. Eh bien, on a mobilisé des casernes de gendarmes, évacué la population pour que la société d'autoroute le fasse exploser, sans réussir à le faire tomber. Il a fallu le desceller ! Je comprends que les services de l'Etat ne veuillent prendre aucun risque, mais cela prend parfois des proportions...