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Oui, cette délégation est une novation forte, puisqu'elle mêle, et c'est une première, représentants de l'outre-mer et de l'hexagone. Je suis fier d'y participer, mais nous ne demandons pas la charité. Quand Mme Tasca dit que la logique administrative ne nous est guère favorable, c'est un euphémisme. Il me semble donc important d'affirmer aujourd'hui que nous ne pouvons travailler sans moyens. Dans mon île de La Réunion, trois villes sont en feu : j'ai autre chose à faire que courir après des prébendes. Je suis un élu de la Ré...
J'accepte volontiers d'être corapporteur sur ce thème. Ce ne sera pas le premier rapport sur la question, mais j'espère bien que nous saurons mener un travail sans concession, car il ne s'agit pas d'arrondir les angles. La présence de commissaires issus de l'hexagone me paraît, à cet égard, une chance : ce sera l'occasion de travailler ensemble en portant sur l'outre-mer un regard neuf. J'ose espérer que l'on nous allouera les moyens de conduire ce travail.
Le thème de la vie chère a été abordé, avec M. Doligé, par la mission outre-mer. Mais il est vrai que l'actualité le remet, hélas, sur le devant de la scène. Je souhaiterais cependant que nos travaux ne se bornent pas à la simple relation de dépendance entre outre-mer et hexagone. Or le problème de la vie chère tient pour beaucoup aux intermédiaires qui, de l'hexagone à l'outre-mer, renchérissent le coût des produits. Il faut aussi lancer une réflexion sur les atouts propres de l'outre-mer. Il est vrai que le deuxième thème en sera l'occasion, et que la Guyane, avec l'exploration off-shore, est concernée.
Je veux bien être corapporteur, mais ne serait-il pas bon d'avoir un représentant de l'hexagone ? En tout état de cause, je serai attentive à ce qu'aucun territoire d'outre-mer ne soit oublié.
Je comprends mal quel est le critère qui prévaut, pour les binômes : majorité-opposition, ou outre-mer-hexagone ?
Ne vaudrait-il pas mieux dépasser cette question, pour privilégier le binôme outre-mer-hexagone ?