Interventions sur "université"

7 interventions trouvées.

Photo de Bernard MuratBernard Murat :

... monde de l'entreprise par les jeunes et de leur vision caricaturale, voire leur peur, de cette dernière. Dans ces conditions, il a jugé bienvenue l'initiative du Premier ministre de lancer une telle réflexion. Il a relevé qu'au moment de leur orientation, 50 % des jeunes exprimaient le souhait d'intégrer le service public. Il s'est interrogé, ensuite, sur la concrétisation des passerelles entre universités et entreprises, sachant que pour de nombreux étudiants, l'apprentissage symbolise la « marque au fer rouge de l'échec », alors qu'il constitue en réalité la « voie royale » vers l'insertion professionnelle, sous réserve de la qualité de l'enseignement.

Photo de Annie DavidAnnie David :

a souhaité que la porte des universités ne soit pas fermée aux titulaires de baccalauréats professionnels. Elle a demandé comment serait redéfini le rôle des services d'orientation existants, notamment l'Office national d'information sur les enseignements et les professions (ONISEP) et les conseillers d'orientation psychologues (COPSY). Elle a jugé nécessaire une réflexion sur l'adaptation des programmes et des cursus scolaires, en vu...

Photo de Serge LagaucheSerge Lagauche :

Relatant sa participation aux débats organisés par l'académie de Créteil, M. Serge Lagauche a fait part de plusieurs observations : - les universités ne disposent d'aucune statistique sérieuse quant au devenir des jeunes cinq ans après leur fin d'études et il apparaît qu'environ 10 % des étudiants inscrits en première année ne suivent pas le cursus ; - dans ces conditions, un bureau ou service ministériel devrait exiger des universités la tenue de statistiques précises ; - il est difficile, pour un étudiant de première année souhaitant se r...

Photo de Yannick BodinYannick Bodin :

a partagé l'idée selon laquelle les classes préparatoires et les grandes écoles ne constituent pas la seule « voie royale ». Il a souligné le mépris réciproque, pendant des siècles, entre l'université et le monde de l'entreprise, qui explique la méconnaissance de ce dernier et la nécessité de « faire sauter les tabous » dans ce domaine. Relevant l'importance des termes choisis, il a proposé que soit développée « la connaissance de la vie active ». Il a estimé que l'importance du nombre de jeunes voulant entrer dans la fonction publique ne révélait pas un mépris de l'entreprise, mais traduisait...

Photo de Pierre LaffittePierre Laffitte :

...rs et écoles de commerce avaient institué des voies d'accès latérales ouvertes à des étudiants titulaires d'une licence, d'une maîtrise, d'un diplôme universitaire de technologie (DUT) ou d'un brevet de technicien supérieur (BTS), qui présentent de grands avantages en termes de diversité, notamment sociale. Par ailleurs, il a souligné que notre système des grandes écoles était bien connu par les universités étrangères, y compris les plus prestigieuses, qui appréciaient à la fois les capacités de travail de leurs étudiants et le caractère pluridisciplinaire de leur formation. Il a fait observer, ensuite, que la qualité et l'investissement personnel des enseignants étaient essentiels pour motiver les élèves, dès le plus jeune âge, à la poursuite d'études supérieures sélectives, et contribuer ainsi à...

Photo de Annie DavidAnnie David :

...uotas, les jeunes ainsi recrutés ne devant pas, toutefois, être stigmatisés par leur regroupement dans des classes distinctes, mais intégrés au cursus général ; - d'autre part, l'ouverture de classes préparatoires aux grandes écoles dans un plus grand nombre de lycées. Elle a évoqué, néanmoins, l'opportunité d'une intégration, à terme, des classes préparatoires et des grandes écoles au sein des universités, dès lors que le fonctionnement de ces dernières aurait été réformé et amélioré.

Photo de Jacques LegendreJacques Legendre :

...ué, en ce sens, la démultiplication des sites universitaires en France, il a regretté, en revanche, que l'ouverture de nouvelles classes préparatoires aux grandes écoles n'ait pas suivi, du fait d'une pratique administrative extrêmement restrictive. Il a souhaité que l'on puisse établir un parallèle entre la géographie des sites universitaires et celle des CPGE, pour éviter que l'inscription à l'université ne continue d'apparaître comme la seule voie possible à des jeunes qu'aucun atavisme familial ne prédestine à l'entrée en classes préparatoires.