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a estimé qu'on ne pouvait séparer cette question de celle de la précarisation générale de la société et de l'ensemble des problèmes auxquels est confronté le système éducatif, compte tenu notamment de la « massification » de l'enseignement supérieur. Il a exprimé ses préoccupations concernant « l'évaporation » des étudiants en premier cycle universitaire et l'articulation entre orientation et sélection ainsi qu'entre formation permanente et insertion. Enfin, il a jugé que des efforts devaient être accomplis pour restaurer une vision juste de l'entreprise, non seulement par les étudiants et les établissements, mais aussi par les entreprises, qui doivent mieux exprimer leurs besoins réels.
a souhaité nuancer le constat établi par M. Richard Descoings. Il a rappelé, tout d'abord, que de nombreuses écoles d'ingénieurs et écoles de commerce avaient institué des voies d'accès latérales ouvertes à des étudiants titulaires d'une licence, d'une maîtrise, d'un diplôme universitaire de technologie (DUT) ou d'un brevet de technicien supérieur (BTS), qui présentent de grands avantages en termes de diversité, notamment sociale. Par ailleurs, il a souligné que notre système des grandes écoles était bien connu par les universités étrangères, y compris les plus prestigieuses, qui appréciaient à la fois les capacités de travail de leurs étudiants et le caractère pluridisciplinaire...
...e d'un baccalauréat à options, permettant aux élèves d'affiner leur choix tout au long de la scolarité au lycée, M. Jacques Legendre s'est demandé si le dispositif actuel d'information et d'orientation était satisfaisant. Il a indiqué, ensuite, que la proximité était un élément essentiel pour démocratiser l'accès à l'enseignement supérieur. S'il a salué, en ce sens, la démultiplication des sites universitaires en France, il a regretté, en revanche, que l'ouverture de nouvelles classes préparatoires aux grandes écoles n'ait pas suivi, du fait d'une pratique administrative extrêmement restrictive. Il a souhaité que l'on puisse établir un parallèle entre la géographie des sites universitaires et celle des CPGE, pour éviter que l'inscription à l'université ne continue d'apparaître comme la seule voie pos...