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J'ai bien compris que le choix de désigner trois rapporteurs issus de la majorité n'était pas nécessairement celui du président de la commission spéciale. Mais cela ne donne pas vraiment envie de travailler au sein de cette commission !
... de loi est extrêmement technique. Il nous prendra beaucoup de temps, dans une période budgétaire chargée. Pour l'élaboration des rapports, nous disposons de l'aide des administrateurs, d'une extraordinaire qualité. Ne pas disposer de rapport nous placerait dans une position technique défavorable, d'autant que nos collaborateurs parlementaires n'assistent pas aux réunions. Une solution serait de désigner un quatrième rapporteur issu de l'opposition. On sortirait ainsi par le haut de cette impasse.
Tous les membres de la commission des affaires sociales ici présents peuvent dire qu'elle fonctionne bien, dans l'intelligence collective. Pour autant, lors de l'examen du projet de loi de financement de la sécurité sociale, il n'y a jamais de rapporteur issu de l'opposition. Le symbole me semble toutefois important, y compris vis-à-vis de l'extérieur. Désigner exclusivement des rapporteurs issus de la majorité, c'est envoyer un contre-message. Nous ne voulons pas que la commission spéciale travaille de cette façon. Je n'appelle pas à quitter cette réunion, mais je demande à la majorité sénatoriale de prendre le temps de la réflexion et de reporter la désignation définitive des rapporteurs à la prochaine réunion.
Sur quelle base désigner un rapporteur issu de l'opposition, puisque ce texte est transpartisan ? Faut-il procéder par voie d'élection ?