Interventions sur "dissuasion"

5 interventions trouvées.

Photo de Jean-Pierre MasseretJean-Pierre Masseret :

...parade que l'arme nucléaire elle-même. Or, non seulement la technique anti-missile n'est pas encore au point, mais, en tout état de cause, même dans l'avenir, son efficacité contre des missiles de croisière ne serait jamais totale. Pour la France, la mise en place d'un système de défense anti-missiles pour assurer la défense du territoire serait extrêmement coûteuse et équivaudrait au coût de la dissuasion nucléaire elle-même. Au surplus, la mise en place d'un bouclier anti-missile américain au profit de pays européens priverait ces derniers de la souveraineté et de l'autonomie de décision qui constitue, pour la France, un principe essentiel. Enfin, l'interception d'un missile chimique ou biologique au-dessus du territoire européen ne serait pas sans risques de retombées sur les populations ; - la...

Photo de Josselin de RohanJosselin de Rohan :

a demandé si les moyens financiers actuellement dévolus au nucléaire militaire étaient suffisants pour garantir la crédibilité de notre dissuasion.

Photo de André DulaitAndré Dulait :

a demandé si le concept de charge robuste impliquait des armes plus lourdes et plus volumineuses et selon quelles modalités les conséquences de cette évolution avaient été prises en compte pour maintenir la capacité d'emport et la portée des missiles balistiques. Le général Henri Bentegeat a précisé que les crédits d'équipement consacrés à la dissuasion s'élevaient en moyenne à 3 milliards d'euros par an, ce qui représente un niveau suffisant pour mener à bien le renouvellement complet en dix ans de nos SNLE, la mise en service en 2008 du missile air-sol moyenne portée amélioré (ASMP/A) et celle, en 2010, du missile balistique M 51. Ce niveau ne doit pas être considéré comme excessif, vu les besoins des forces conventionnelles et le volume globa...

Photo de Xavier PintatXavier Pintat :

a demandé si la dépendance vis-à-vis des Etats-Unis pour l'équipement en missiles balistiques pouvait être ressentie, au Royaume-Uni, comme un problème. Par ailleurs, il s'est interrogé sur l'évolution de l'importance accordée, au sein de l'OTAN, à la dissuasion nucléaire.

Photo de Jean-Guy BrangerJean-Guy Branger :

s'est déclaré dubitatif sur la volonté de beaucoup de pays européens de s'affranchir de la protection offerte par les capacités nucléaires américaines. Il a par ailleurs salué la crédibilité acquise par la dissuasion nucléaire française, fondée sur les grandes décisions prises, il y a plus de quarante ans, par le général de Gaulle. Il a toutefois estimé, à propos de la simulation, qu'il était nécessaire d'accentuer l'effort d'explication face au scepticisme qui pouvait parfois s'exprimer vis-à-vis de la garantie qu'elle apportera pour la crédibilité de nos moyens, en l'absence d'essais. Sir Michael Quinlan a...