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a demandé si l'analyse française du contexte stratégique était partagée par les autres puissances nucléaires et si celles-ci en tiraient des conclusions identiques pour l'évolution de leurs armes nucléaires. Il s'est aussi interrogé sur la réalité de la modernisation, par la Chine, de son arsenal nucléaire et sur ses conséquences sur l'équilibre stratégique. Enfin, il a souhaité obtenir des précisions sur le rôle de l'arme nucléaire vis-à-vis des puissances régionales qui seraient sources ...
a relevé que la Chine et la Russie, toutes deux puissances nucléaires, avaient une frontière commune en Sibérie, zone caractérisée par sa faible démographie et son fort potentiel en ressources énergétiques dont la Chine a grand besoin : n'y avait-il pas là une source éventuelle de conflit ?
... d'effondrement du traité de non-prolifération (TNP) évoqué par M. Bruno Tertrais, il s'est enquis des modalités d'intervention que pourrait alors utiliser la communauté internationale contre un pays comme l'Iran qui, une fois doté de l'arme nucléaire, aurait pour stratégie d'aider d'autres Etats à s'en doter. En réponse, le général Henri Bentegeat a apporté les éléments suivants : - les autres puissances nucléaires font effectivement la même analyse que la France sur les menaces que pourraient représenter certaines puissances régionales, même si les réponses et les stratégies pour y répondre peuvent être divergentes. A cet égard, de nombreux pays, et singulièrement ceux qui ne sont pas dotés de l'arme nucléaire, estiment qu'un système de défense anti-missile balistique est une meilleure parade q...
...e ou de souffle. La menace d'utiliser cet effet pourrait s'inscrire dans une stratégie d'ultime avertissement et représenterait, parmi les différentes possibilités envisageables, le mode le moins dommageable pour l'adversaire. Le concept d'ultime avertissement, fort ancien, demeure essentiel, car il évite d'enfermer le Président de la République dans une alternative de tout ou rien. Vis-à-vis des puissances régionales, ce concept permet de restaurer la dissuasion en offrant la possibilité de marquer clairement que le coeur de nos intérêts vitaux est concerné. S'agissant de nos deux composantes, le général Henri Bentegeat a souligné qu'elles participaient l'une et l'autre, de manière complémentaire, aux mêmes missions. La composante aéroportée se prête bien, grâce à sa précision et à la possibilité...
...ifficile d'imaginer une situation dangereuse pour la sécurité de l'Europe où celle-ci ne pourrait pas compter sur l'appui américain. Toutefois, l'existence de capacités de dissuasion nucléaire en Europe est ressentie comme un élément de sécurité supplémentaire dans le cas où le moindre doute pourrait exister sur la volonté des Etats-Unis d'intervenir. Sir Michael Quinlan a enfin estimé qu'aucune puissance hostile ne prendrait vraisemblablement le risque, vis-à-vis de la dissuasion nucléaire française, de miser sur une défaillance de la simulation.