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...gestion des crises en Afrique sub-saharienne. Il a considéré, à titre liminaire, que l'on ne pouvait réduire l'image de l'Afrique à celle d'un continent secoué par les crises ou ravagé par les maladies. L'Afrique du sud avait offert à la délégation l'image d'un pays en croissance et, peu de temps après la transition, d'une démocratie aux fondements solides. Il a néanmoins souligné que les crises africaines occupaient 80 % de l'activité du Conseil de sécurité des Nations unies et la moitié des opérations de maintien de la paix. Le continent restait traversé par deux principaux arcs de crises en Afrique de l'Ouest et dans la Corne de l'Afrique. Pour cette mission, M. André Dulait a précisé que la commission avait choisi deux acteurs principaux dans la gestion des crises du continent, à savoir les ...
...a aussi été le révélateur que notre pays ne pouvait plus assurer, seul, le règlement de ce type de crise : il n'en avait plus les moyens, ni financiers, ni même surtout politiques. Dans ce conflit, faute d'avoir pu faire comprendre ses positions, la France avait perdu la bataille de l'image. Il s'est alors interrogé sur le fait de savoir si la France devait continuer d'intervenir dans les crises africaines. L'ampleur des difficultés rencontrées pouvait plaider en faveur d'un désengagement au profit d'autres solutions, notamment africaines. Cette tentation était forte, mais aussi illusoire. M. André Dulait, rapporteur, a souligné que les crises africaines avaient un impact sur le continent européen, en alimentant les trafics de tous ordres. Surtout, elles constituent le principal obstacle au dévelo...
... douze, dans la seconde, ces deux catégories étant cependant perméables. D'un entretien récent avec le procureur de la cour pénale internationale, il avait retiré la corrélation entre les crises en Afrique et les intérêts pétroliers, considérant qu'il s'agissait là d'un élément essentiel. Il a considéré que l'Afrique se trouvait dans une situation de transition avec l'émergence de deux puissances africaines, l'Afrique du Sud, mais aussi le Nigeria. Cette situation nouvelle devait conduire à la réévaluation des implantations diplomatiques et militaires de la France. Cependant, la suppression envisagée du poste d'attaché de défense à Dakar et sa fusion avec le commandement des forces françaises n'étaient pas une mesure opportune d'économie.
a souhaité de plus amples explications sur la perception, par les Africains, de l'intervention de forces françaises, ainsi que sur le bilan des actions de formation entreprises par la France en direction des forces africaines, alors même que celles-ci semblent encore peu opérationnelles. Considérant par ailleurs un pays comme le Gabon, qui ne pouvait être qualifié de point de crise, elle s'est interrogée sur les raisons d'une présence française ancienne et importante dans ce pays. Elle s'est enfin interrogée sur les contreparties stratégiques que la France pourrait retirer de sa présence en Afrique.
...s ne fait pas l'objet d'une action concertée de la communauté internationale. La France pour sa part veille en premier lieu, depuis Djibouti, à ce que les problèmes de la Somalie ne s'étendent pas au reste de la région ; - l'intervention militaire de la France en Afrique fait souvent l'objet d'une perception ambiguë, notamment du fait des liens anciens liant l'armée française à certaines armées africaines. On perçoit encore, au sein des populations africaines et, en particulier, dans la génération des plus de trente ans, le souhait manifeste que la France soit toujours disponible. Ce sentiment est moins perceptible chez les jeunes ; - un premier bilan des 44 ans de coopération militaire française serait inévitablement contrasté. L'état des armées africaines n'est pas satisfaisant, notamment parc...
s'est interrogé sur le point de savoir si la faible efficacité des troupes de l'Union africaine au Darfour ne devait pas être imputée à la nature même de la mission qui leur est confiée. S'agissant des relations entre l'Union européenne et l'OTAN, il a indiqué que le refus de dialogue de la part de l'Union européenne constituait un leitmotiv au sein de l'OTAN, dont les responsables voulaient développer les interventions sur tous les points du globe.
... renseignements dont nous disposions. Il a souhaité savoir quels pouvaient être les moyens d'action en République démocratique du Congo à l'encontre des milices, semblables à de véritables armées qui s'installent et exploitent les ressources naturelles de ce pays. Le général Henri Bentegeat a apporté les éléments de réponse suivants : - au Darfour, la nature même de la mission confiée à l'Union africaine, une mission d'observation en vertu du chapitre VI de la Charte des Nations unies, représente effectivement une difficulté ; il s'y ajoute aussi le degré d'implication des unités présentes. Le transfert de la mission à l'ONU permettra au moins d'améliorer l'équipement de ces forces ; - la non-résolution du problème de Chypre, qui conduit à des tensions récurrentes entre la Grèce et la Turquie, e...