Interventions sur "basket"

20 interventions trouvées.

Photo de Stéphane MazarsStéphane Mazars, rapporteur :

...ondres - nous avons pris la mesure des changements affectant le sport professionnel et des défis auxquels les collectivités territoriales font face. D'abord, le sport professionnel français a enfin - cela a pris du temps - fait un choix : celui de la scène internationale et de la compétition. Nos clubs sont de plus en plus nombreux à briller dans les ligues européennes en football, en rugby, en basket et en handball... Nous sommes sortis du « ni-ni » que regrettaient Jean-Marc Todeschini et Dominique Bailly dans leur rapport de l'automne dernier sur le financement public des grandes infrastructures sportives. Il faut désormais en tirer toutes les conséquences quant au modèle économique du sport professionnel. Deuxième évolution : de nombreux clubs se sont lancés dans des politiques de recrut...

Photo de Stéphane MazarsStéphane Mazars, rapporteur :

...ondres - nous avons pris la mesure des changements affectant le sport professionnel et des défis auxquels les collectivités territoriales font face. D'abord, le sport professionnel français a enfin - cela a pris du temps - fait un choix : celui de la scène internationale et de la compétition. Nos clubs sont de plus en plus nombreux à briller dans les ligues européennes en football, en rugby, en basket et en handball... Nous sommes sortis du « ni-ni » que regrettaient Jean-Marc Todeschini et Dominique Bailly dans leur rapport de l'automne dernier sur le financement public des grandes infrastructures sportives. Il faut désormais en tirer toutes les conséquences quant au modèle économique du sport professionnel. Deuxième évolution : de nombreux clubs se sont lancés dans des politiques de recrut...

Photo de Jean-Marie VanlerenbergheJean-Marie Vanlerenberghe :

...bonne chose. Faut-il vraiment créer un Conseil supérieur du sport professionnel, un « machin » de plus ? Je crains que cela complique davantage les choses, et constitue une nouvelle centralisation, alors que nous avons besoin, certes de règles, mais surtout de souplesse. Le sport professionnel n'est pas un, il est multiple. Le football n'est pas le handball, qui lui-même n'a rien à voir avec le basket ; sans parler du sport professionnel féminin. La création de fondations pour financer des actions sociales est une bonne idée, mais encore faut-il que les clubs dégagent des bénéfices ! Je n'ai jamais été favorable aux PPP. Malheureusement, ils existent. D'accord pour transférer les contrats en cours d'exécution, mais les proscrire totalement rendrait très difficile la construction des stades. ...

Photo de Jean-Marie VanlerenbergheJean-Marie Vanlerenberghe :

...bonne chose. Faut-il vraiment créer un Conseil supérieur du sport professionnel, un « machin » de plus ? Je crains que cela complique davantage les choses, et constitue une nouvelle centralisation, alors que nous avons besoin, certes de règles, mais surtout de souplesse. Le sport professionnel n'est pas un, il est multiple. Le football n'est pas le handball, qui lui-même n'a rien à voir avec le basket ; sans parler du sport professionnel féminin. La création de fondations pour financer des actions sociales est une bonne idée, mais encore faut-il que les clubs dégagent des bénéfices ! Je n'ai jamais été favorable aux PPP. Malheureusement, ils existent. D'accord pour transférer les contrats en cours d'exécution, mais les proscrire totalement rendrait très difficile la construction des stades. ...

Photo de Dominique BaillyDominique Bailly :

...liqué, car nous devons réagir en temps réel au rapport présenté, mais nous nous efforçons de formuler des critiques constructives. Je partage la tonalité générale du rapport. Trois propositions, toutefois, me semblent difficiles à mettre en oeuvre. D'abord, fixer à 2020 la fin des subventions des collectivités aux clubs professionnels placera dans une situation préoccupante de nombreux clubs de basket, de volleyball ou de handball. Je me rallie toutefois à l'idée de supprimer les subventions et achats de prestations sans contrepartie aux clubs de Ligue 1 de football et du Top 14 de rugby. Ensuite, je ne vois pas l'intérêt de créer une nouvelle autorité administrative indépendante. On ne voit pas comment son travail s'articulera avec celui des DNCG et des instances européennes. Je doute que les...

Photo de Dominique BaillyDominique Bailly :

...liqué, car nous devons réagir en temps réel au rapport présenté, mais nous nous efforçons de formuler des critiques constructives. Je partage la tonalité générale du rapport. Trois propositions, toutefois, me semblent difficiles à mettre en oeuvre. D'abord, fixer à 2020 la fin des subventions des collectivités aux clubs professionnels placera dans une situation préoccupante de nombreux clubs de basket, de volleyball ou de handball. Je me rallie toutefois à l'idée de supprimer les subventions et achats de prestations sans contrepartie aux clubs de Ligue 1 de football et du Top 14 de rugby. Ensuite, je ne vois pas l'intérêt de créer une nouvelle autorité administrative indépendante. On ne voit pas comment son travail s'articulera avec celui des DNCG et des instances européennes. Je doute que les...

Photo de Jean-Jacques LozachJean-Jacques Lozach :

...xprimées sur la proposition n° 24, qui fait de la métropole le partenaire de référence. Élu d'un département très rural, je pense qu'il faut maintenir le département dans la boucle. Attention à ne pas nous rapprocher du système américain des ligues fermées. Dans le Massif central, Limoges et Clermont-Ferrand, qui ne sont pas des métropoles, doivent conserver leur rôle en matière respectivement de basket et de rugby. Les collectivités locales demeurent les partenaires de référence dans le sport professionnel. Au reste, elles n'interviennent pas uniquement dans le fonctionnement des clubs, elles apportent aussi aux sportifs de haut niveau des aides individuelles qui se révèlent souvent déterminantes pour leur carrière.

Photo de Jean-Jacques LozachJean-Jacques Lozach :

...xprimées sur la proposition n° 24, qui fait de la métropole le partenaire de référence. Élu d'un département très rural, je pense qu'il faut maintenir le département dans la boucle. Attention à ne pas nous rapprocher du système américain des ligues fermées. Dans le Massif central, Limoges et Clermont-Ferrand, qui ne sont pas des métropoles, doivent conserver leur rôle en matière respectivement de basket et de rugby. Les collectivités locales demeurent les partenaires de référence dans le sport professionnel. Au reste, elles n'interviennent pas uniquement dans le fonctionnement des clubs, elles apportent aussi aux sportifs de haut niveau des aides individuelles qui se révèlent souvent déterminantes pour leur carrière.

Photo de Françoise CartronFrançoise Cartron :

Ce rapport est très complet, et certaines de ses propositions sont, plus qu'ambitieuses, plus qu'audacieuses : courageuses ! J'aurais toutefois aimé y voir figurer deux choses. D'une part un encadré sur le sport professionnel féminin. Pour une même discipline, l'argent n'est en effet pas réparti équitablement. Il y a un monde entre le basket masculin et le basket féminin. D'autre part, un mot sur le handisport, dont nous devons encourager l'intégration au monde professionnel et économique. Les collectivités s'y emploient.

Photo de Françoise CartronFrançoise Cartron :

Ce rapport est très complet, et certaines de ses propositions sont, plus qu'ambitieuses, plus qu'audacieuses : courageuses ! J'aurais toutefois aimé y voir figurer deux choses. D'une part un encadré sur le sport professionnel féminin. Pour une même discipline, l'argent n'est en effet pas réparti équitablement. Il y a un monde entre le basket masculin et le basket féminin. D'autre part, un mot sur le handisport, dont nous devons encourager l'intégration au monde professionnel et économique. Les collectivités s'y emploient.

Photo de Michel DelebarreMichel Delebarre :

J'aurais donné une forme plus ouverte à la rédaction des trente propositions. Beaucoup d'entre elles tracent des voies, mais elles soulèvent énormément de problèmes. Dans ma ville, je portais à bout de bras un club de handball et un club de basket ainsi qu'un partenariat public-privé (PPP) sur une aréna. Je n'imagine pas que ces clubs - qui ne sont pourtant pas dans le bas du tableau - aient les capacités de répondre à vos objectifs. Ils ont besoin d'être portés par la collectivité. Si on leur donnait à gérer une salle construite avec le concours de la collectivité, je ne crois pas qu'ils en seraient capables. C'est la première fois que ...

Photo de Michel DelebarreMichel Delebarre :

J'aurais donné une forme plus ouverte à la rédaction des trente propositions. Beaucoup d'entre elles tracent des voies, mais elles soulèvent énormément de problèmes. Dans ma ville, je portais à bout de bras un club de handball et un club de basket ainsi qu'un partenariat public-privé (PPP) sur une aréna. Je n'imagine pas que ces clubs - qui ne sont pourtant pas dans le bas du tableau - aient les capacités de répondre à vos objectifs. Ils ont besoin d'être portés par la collectivité. Si on leur donnait à gérer une salle construite avec le concours de la collectivité, je ne crois pas qu'ils en seraient capables. C'est la première fois que ...

Photo de Stéphane MazarsStéphane Mazars, rapporteur :

Ce débat doit avoir un cadre précis. Il s'agit d'un rapport sur les collectivités locales et le sport professionnel. Qu'est-ce qu'un club professionnel ? Certainement pas un club de basket évoluant en nationale 2 ou un club de handball en nationale 1. On nous oppose le fait qu'arrêter de subventionner les clubs dans certaines disciplines après 2020, c'est signer leur arrêt de mort. Seuls les sports arrivés « à maturité » sont concernés, soit deux sports et deux niveaux. Les aides publiques accordées à la Ligue 1 de football et au Top 14 de rugby tournent autour de 2 à 3 %. Ces disc...

Photo de Stéphane MazarsStéphane Mazars, rapporteur :

Ce débat doit avoir un cadre précis. Il s'agit d'un rapport sur les collectivités locales et le sport professionnel. Qu'est-ce qu'un club professionnel ? Certainement pas un club de basket évoluant en nationale 2 ou un club de handball en nationale 1. On nous oppose le fait qu'arrêter de subventionner les clubs dans certaines disciplines après 2020, c'est signer leur arrêt de mort. Seuls les sports arrivés « à maturité » sont concernés, soit deux sports et deux niveaux. Les aides publiques accordées à la Ligue 1 de football et au Top 14 de rugby tournent autour de 2 à 3 %. Ces disc...

Photo de Stéphane MazarsStéphane Mazars, rapporteur :

Bien évidemment, si en 2020 le basket n'est pas arrivé à maturité, on ne supprimera pas ses subventions. Propositions audacieuses, dites-vous, téméraires, pensez-vous peut-être ?

Photo de Stéphane MazarsStéphane Mazars, rapporteur :

Bien évidemment, si en 2020 le basket n'est pas arrivé à maturité, on ne supprimera pas ses subventions. Propositions audacieuses, dites-vous, téméraires, pensez-vous peut-être ?

Photo de Stéphane MazarsStéphane Mazars, rapporteur :

...port business. Le sport de haut niveau est une industrie en train d'éclore. Nous devons l'accompagner en posant les bonnes questions. Le débat est déjà ouvert. Dans mon département, à Rodez, il n'y a aucun club professionnel au sens propre, mais tous les clubs se considèrent comme tels car ils atteignent tout de même un certain niveau - fédérale 1 en rugby, nationale 1 en handball, nationale 3 en basket et ligue pro en football féminin. Même loin de la maturité, ils voudraient maîtriser les infrastructures et avoir la main sur les installations sportives. Nous résistons ! L'air du temps est à la professionnalisation et à l'industrialisation, non pas du sport, mais du spectacle sportif. C'est le cas dans les pays anglo-saxons, la France n'a pas vocation à rester à la traîne. Le Comité national ...

Photo de Stéphane MazarsStéphane Mazars, rapporteur :

...port business. Le sport de haut niveau est une industrie en train d'éclore. Nous devons l'accompagner en posant les bonnes questions. Le débat est déjà ouvert. Dans mon département, à Rodez, il n'y a aucun club professionnel au sens propre, mais tous les clubs se considèrent comme tels car ils atteignent tout de même un certain niveau - fédérale 1 en rugby, nationale 1 en handball, nationale 3 en basket et ligue pro en football féminin. Même loin de la maturité, ils voudraient maîtriser les infrastructures et avoir la main sur les installations sportives. Nous résistons ! L'air du temps est à la professionnalisation et à l'industrialisation, non pas du sport, mais du spectacle sportif. C'est le cas dans les pays anglo-saxons, la France n'a pas vocation à rester à la traîne. Le Comité national ...

Photo de Stéphane MazarsStéphane Mazars, rapporteur :

Les clubs de basket qui jouent l'Euroligue font du sport business. Néanmoins, notamment pour les clubs féminins, ils ne sont pas suffisamment à maturité pour se passer des subventions des collectivités. Maturité est le bon terme, il faut juste l'expliciter.

Photo de Stéphane MazarsStéphane Mazars, rapporteur :

Les clubs de basket qui jouent l'Euroligue font du sport business. Néanmoins, notamment pour les clubs féminins, ils ne sont pas suffisamment à maturité pour se passer des subventions des collectivités. Maturité est le bon terme, il faut juste l'expliciter.