Interventions sur "périscolaire"

24 interventions trouvées.

Photo de Françoise CartronFrançoise Cartron, rapporteure :

Un large consensus existe sur la nécessité d'une réforme des rythmes scolaires : pour une nouvelle répartition du temps d'enseignement, sur le bienfait d'augmenter le nombre de matinées de cours (les enfants y étant plus réceptifs) et enfin, sur l'ouverture des activités périscolaires au plus grand nombre. Les nombreuses personnalités rencontrées au cours de nos travaux nous ont donné une vision diversifiée de la mise en oeuvre de cette réforme ambitieuse. Que celle-ci soit légitime ne nous dispense pas de nous intéresser à son application et à son accompagnement par l'État. L'essentiel de notre travail a consisté à repérer les difficultés, à identifier les bonnes pratiques...

Photo de Françoise CartronFrançoise Cartron, rapporteure :

Un large consensus existe sur la nécessité d'une réforme des rythmes scolaires : pour une nouvelle répartition du temps d'enseignement, sur le bienfait d'augmenter le nombre de matinées de cours (les enfants y étant plus réceptifs) et enfin, sur l'ouverture des activités périscolaires au plus grand nombre. Les nombreuses personnalités rencontrées au cours de nos travaux nous ont donné une vision diversifiée de la mise en oeuvre de cette réforme ambitieuse. Que celle-ci soit légitime ne nous dispense pas de nous intéresser à son application et à son accompagnement par l'État. L'essentiel de notre travail a consisté à repérer les difficultés, à identifier les bonnes pratiques...

Photo de Françoise CartronFrançoise Cartron, rapporteure :

en réformant l'École supérieure de l'Éducation nationale (ESEN). Des difficultés logistiques sont apparues dans certaines grandes villes mais aussi dans des communes rurales isolées. Le décret du 7 mai 2014 et sa circulaire d'application ouvrent de nouvelles marges de manoeuvre : la possibilité de regrouper toutes les activités périscolaires sur un après-midi allègera la contrainte pesant sur les regroupements pédagogiques intercommunaux (RPI) dispersés. Il favorisera une certaine mutualisation et un meilleur cadre de travail pour les intervenants. Il serait également souhaitable de reprendre les discussions avec les conseils généraux afin de ne pas contraindre trop fortement les PEDT et de ne pas alourdir les charges des communes...

Photo de Françoise CartronFrançoise Cartron, rapporteure :

en réformant l'École supérieure de l'Éducation nationale (ESEN). Des difficultés logistiques sont apparues dans certaines grandes villes mais aussi dans des communes rurales isolées. Le décret du 7 mai 2014 et sa circulaire d'application ouvrent de nouvelles marges de manoeuvre : la possibilité de regrouper toutes les activités périscolaires sur un après-midi allègera la contrainte pesant sur les regroupements pédagogiques intercommunaux (RPI) dispersés. Il favorisera une certaine mutualisation et un meilleur cadre de travail pour les intervenants. Il serait également souhaitable de reprendre les discussions avec les conseils généraux afin de ne pas contraindre trop fortement les PEDT et de ne pas alourdir les charges des communes...

Photo de Catherine Morin-DesaillyCatherine Morin-Desailly :

... Je trouve que le rapport de la mission n'insiste pas assez sur le premier point. En outre, les conditions nécessaires à la réussite de cette réforme ont été sous-évaluées, notamment tout ce qui touche aux locaux, aux transports scolaires et à la formation des intervenants. Je suis atterrée de voir des inspections académiques conseiller de recruter des emplois d'avenir pour encadrer les activités périscolaires. Quel bricolage ! Les enseignants n'ont pas eu le temps de repenser leur pédagogie en fonction de la nouvelle organisation. D'ailleurs, nous avons constaté que la réussite des nouveaux rythmes scolaires était fonction du travail effectué très en amont sur l'aménagement du temps de l'enfant. Si l'on avait laissé du temps au temps, cette réforme ne serait pas source d'inégalités entre les territ...

Photo de Catherine Morin-DesaillyCatherine Morin-Desailly :

... Je trouve que le rapport de la mission n'insiste pas assez sur le premier point. En outre, les conditions nécessaires à la réussite de cette réforme ont été sous-évaluées, notamment tout ce qui touche aux locaux, aux transports scolaires et à la formation des intervenants. Je suis atterrée de voir des inspections académiques conseiller de recruter des emplois d'avenir pour encadrer les activités périscolaires. Quel bricolage ! Les enseignants n'ont pas eu le temps de repenser leur pédagogie en fonction de la nouvelle organisation. D'ailleurs, nous avons constaté que la réussite des nouveaux rythmes scolaires était fonction du travail effectué très en amont sur l'aménagement du temps de l'enfant. Si l'on avait laissé du temps au temps, cette réforme ne serait pas source d'inégalités entre les territ...

Photo de Dominique GillotDominique Gillot :

...à tout changer, ne trouve pas d'appui : parents d'élèves, enseignants pour 70 % d'entre eux, ATSEM veulent continuer. J'attends donc avec impatience le 6 juin, date où il doit préciser ce qu'il fera. Des réponses ont été apportées ; les assouplissements prévus par le nouveau ministre résoudront les cas les plus compliqués. Un point mériterait cependant une explication : le regroupement du temps périscolaire le vendredi après-midi est à proscrire totalement. Il est de la responsabilité de l'éducation nationale de ne pas valider des projets d'organisation déséquilibrés. N'exagérons pas les erreurs de méthode, comme le fait Catherine Morin-Desailly, sinon, nous n'avancerions jamais. Cette réforme est un des chantiers à entreprendre pour remettre l'intérêt supérieur de l'enfant au coeur du projet. Ent...

Photo de Dominique GillotDominique Gillot :

...à tout changer, ne trouve pas d'appui : parents d'élèves, enseignants pour 70 % d'entre eux, ATSEM veulent continuer. J'attends donc avec impatience le 6 juin, date où il doit préciser ce qu'il fera. Des réponses ont été apportées ; les assouplissements prévus par le nouveau ministre résoudront les cas les plus compliqués. Un point mériterait cependant une explication : le regroupement du temps périscolaire le vendredi après-midi est à proscrire totalement. Il est de la responsabilité de l'éducation nationale de ne pas valider des projets d'organisation déséquilibrés. N'exagérons pas les erreurs de méthode, comme le fait Catherine Morin-Desailly, sinon, nous n'avancerions jamais. Cette réforme est un des chantiers à entreprendre pour remettre l'intérêt supérieur de l'enfant au coeur du projet. Ent...

Photo de Françoise CartronFrançoise Cartron, rapporteure :

Le deuxième décret d'application, s'il vous a beaucoup déçue, a satisfait les acteurs de terrain en prenant en compte certaines spécificités, notamment géographiques. Le regroupement du temps périscolaire autour d'un après-midi par semaine se justifie pour recruter des intervenants de qualité dans les cas de mutualisation en zone rurale, ou dans une grande ville, avec un roulement de manière que seule une école sur quatre aura ses activités le vendredi après-midi. Ce décret ne dénaturera pas la réforme, puisque le recteur, donc l'État, devra donner son accord pour mettre en place des regroupements...

Photo de Françoise CartronFrançoise Cartron, rapporteure :

Le deuxième décret d'application, s'il vous a beaucoup déçue, a satisfait les acteurs de terrain en prenant en compte certaines spécificités, notamment géographiques. Le regroupement du temps périscolaire autour d'un après-midi par semaine se justifie pour recruter des intervenants de qualité dans les cas de mutualisation en zone rurale, ou dans une grande ville, avec un roulement de manière que seule une école sur quatre aura ses activités le vendredi après-midi. Ce décret ne dénaturera pas la réforme, puisque le recteur, donc l'État, devra donner son accord pour mettre en place des regroupements...

Photo de Colette MélotColette Mélot :

Nous en sommes tous d'accord, une réforme des rythmes scolaires s'impose. La France a le plus petit nombre de jours de travail scolaire et le plus grand nombre d'heures hebdomadaires. Pourquoi arrive-t-on à cette situation confuse ? Le ministre a certes fait preuve de précipitation ; mais il a surtout voulu associer à cette réforme la mise en place d'activités périscolaires. Je comprends pourquoi : il ne pouvait pas laisser les enfants dans la rue à trois heures et demie. Les communes se sont trouvées en difficulté, notamment en milieu rural. Les maires ne savent pas comment s'y prendre ni ce que cela va leur coûter. Ils sont affolés, et n'ont pas encore tout vu ! Il faudrait se donner du temps, au lieu d'imposer une mise en place à la hussarde. Pourquoi cette mi...

Photo de Colette MélotColette Mélot :

Nous en sommes tous d'accord, une réforme des rythmes scolaires s'impose. La France a le plus petit nombre de jours de travail scolaire et le plus grand nombre d'heures hebdomadaires. Pourquoi arrive-t-on à cette situation confuse ? Le ministre a certes fait preuve de précipitation ; mais il a surtout voulu associer à cette réforme la mise en place d'activités périscolaires. Je comprends pourquoi : il ne pouvait pas laisser les enfants dans la rue à trois heures et demie. Les communes se sont trouvées en difficulté, notamment en milieu rural. Les maires ne savent pas comment s'y prendre ni ce que cela va leur coûter. Ils sont affolés, et n'ont pas encore tout vu ! Il faudrait se donner du temps, au lieu d'imposer une mise en place à la hussarde. Pourquoi cette mi...

Photo de Sophie PrimasSophie Primas :

La loi de refondation de l'école comprenait deux volets majeurs : les rythmes scolaires et l'école numérique. Certes, le retour des cinq matinées de travail scolaire a de l'intérêt, mais le potentiel d'enrichissement des méthodes éducatives que représente le numérique est plus important que celui des activités périscolaires. Leur qualité variable est un facteur d'inégalité sociale et territoriale : dans les Yvelines, les enfants de tel village doté d'un club hippique pourront faire du poney, ce que ne feront pas les enfants des Mureaux... Plutôt que d'abonder un fonds d'amorçage, l'argent public, si rare, ne pourrait-il pas plutôt financer les équipements et la formation pour l'école numérique ? Cela ne risquerait ...

Photo de Sophie PrimasSophie Primas :

La loi de refondation de l'école comprenait deux volets majeurs : les rythmes scolaires et l'école numérique. Certes, le retour des cinq matinées de travail scolaire a de l'intérêt, mais le potentiel d'enrichissement des méthodes éducatives que représente le numérique est plus important que celui des activités périscolaires. Leur qualité variable est un facteur d'inégalité sociale et territoriale : dans les Yvelines, les enfants de tel village doté d'un club hippique pourront faire du poney, ce que ne feront pas les enfants des Mureaux... Plutôt que d'abonder un fonds d'amorçage, l'argent public, si rare, ne pourrait-il pas plutôt financer les équipements et la formation pour l'école numérique ? Cela ne risquerait ...

Photo de Jacques LegendreJacques Legendre :

... cette réforme se désintéresseraient des enfants. Nous voulons tous que nos enfants réussissent ; les comparaisons internationales montrent que ce n'est pas toujours le cas. La diminution de trois heures du temps scolaire y a sans doute contribué. J'y étais défavorable ; c'était une erreur et nous militons tous pour le retour des quatre jours et demi. L'argent public est rare ; entre l'arrivée du périscolaire et plus de temps scolaire, que fallait-il choisir ? Lorsque le ministre laisse deviner que les activités périscolaires pourraient être concentrées le vendredi après-midi, cela devient inquiétant. Une petite proposition à cet égard : Vincent Peillon avait défini les cours du samedi matin comme une dérogation, au contraire du mercredi matin, et les autorités refusent dans mon département des dema...

Photo de Jacques LegendreJacques Legendre :

... cette réforme se désintéresseraient des enfants. Nous voulons tous que nos enfants réussissent ; les comparaisons internationales montrent que ce n'est pas toujours le cas. La diminution de trois heures du temps scolaire y a sans doute contribué. J'y étais défavorable ; c'était une erreur et nous militons tous pour le retour des quatre jours et demi. L'argent public est rare ; entre l'arrivée du périscolaire et plus de temps scolaire, que fallait-il choisir ? Lorsque le ministre laisse deviner que les activités périscolaires pourraient être concentrées le vendredi après-midi, cela devient inquiétant. Une petite proposition à cet égard : Vincent Peillon avait défini les cours du samedi matin comme une dérogation, au contraire du mercredi matin, et les autorités refusent dans mon département des dema...

Photo de Françoise CartronFrançoise Cartron, rapporteure :

Les activités périscolaires ne s'imposent pas à tout le monde ; le niveau le plus élevé d'activités périscolaires n'est pas exigé d'emblée ; la proposition 2 préconise ainsi de concevoir la réforme sur le moyen terme pour que les communes puissent monter en puissance progressivement. Mais il fallait commencer en 2014. Madame Primas, proposez-vous du numérique en lieu et place des activités périscolaires ?

Photo de Françoise CartronFrançoise Cartron, rapporteure :

Les activités périscolaires ne s'imposent pas à tout le monde ; le niveau le plus élevé d'activités périscolaires n'est pas exigé d'emblée ; la proposition 2 préconise ainsi de concevoir la réforme sur le moyen terme pour que les communes puissent monter en puissance progressivement. Mais il fallait commencer en 2014. Madame Primas, proposez-vous du numérique en lieu et place des activités périscolaires ?

Photo de Françoise CartronFrançoise Cartron, rapporteure :

...actère propre de l'enseignement libre. Si vous voulez remettre en cause la loi Debré... Sur le samedi matin, monsieur Legendre, la volonté conjuguée du maire, du DASEN, des parents d'élèves a cédé devant l'opposition des enseignants. Néanmoins, dans le décret de Benoît Hamon, le mercredi et le samedi sont à égalité. Notre proposition 5 affirme que le samedi devra s'imposer lorsque les activités périscolaires sont regroupées le vendredi après-midi.

Photo de Françoise CartronFrançoise Cartron, rapporteure :

...actère propre de l'enseignement libre. Si vous voulez remettre en cause la loi Debré... Sur le samedi matin, monsieur Legendre, la volonté conjuguée du maire, du DASEN, des parents d'élèves a cédé devant l'opposition des enseignants. Néanmoins, dans le décret de Benoît Hamon, le mercredi et le samedi sont à égalité. Notre proposition 5 affirme que le samedi devra s'imposer lorsque les activités périscolaires sont regroupées le vendredi après-midi.