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a souhaité évoquer le problème du dollar. Il a estimé que le déficit budgétaire abyssal, le niveau d'endettement et le déficit de la balance commerciale des Etats-Unis devraient contribuer à affaiblir le cours du dollar. Il s'est inquiété d'une éventuelle chute rapide de ce cours et de ses conséquences, et il s'est enquis d'une possible réaction de l'Europe, et notamment de la Banque centrale européenne, face à une crise du dollar.
Interrogé par M. Robert Badinter au sujet du risque d'inflation ou de déflation, M. Jacques Mistral a répondu que, contrairement aux théories de Friedman, il ne croyait pas que l'inflation provienne exclusivement de la masse monétaire. Il a estimé que, en matière de politique monétaire, la Banque centrale européenne avait été plus habile que la Réserve fédérale américaine, puisque si cette dernière avait choisi très tôt de baisser les taux d'intérêts pour alimenter sa politique monétaire, la première avait conservé ses marges de manoeuvre en la matière, étant assurée de toute manière de récupérer les liquidités émises de manière automatique.