Interventions sur "esthétique"

8 interventions trouvées.

Photo de Nathalie GouletNathalie Goulet :

La mission sur le Mediator avait procédé à plusieurs auditions très instructives sur la pharmacovigilance ; je songe notamment à celle d'un spécialiste de Bordeaux sur le système d'alerte et ses failles. Il y aurait beaucoup à dire sur les lieux et les conditions dans lesquelles sont pratiqués les soins esthétiques. Nous déplacerons-nous à l'étranger, par exemple aux Etats-Unis, où le système de contrôle mis en oeuvre par la FDA (Food and Drug Administration) est extrêmement intéressant ? Nous pourrions nous en inspirer, selon le voeu de Marie-Thérèse Hermange, rapporteur et de François Autain, président de la mission sur le Mediator.

Photo de Nathalie GouletNathalie Goulet :

La mission sur le Mediator avait procédé à plusieurs auditions très instructives sur la pharmacovigilance ; je songe notamment à celle d'un spécialiste de Bordeaux sur le système d'alerte et ses failles. Il y aurait beaucoup à dire sur les lieux et les conditions dans lesquelles sont pratiqués les soins esthétiques. Nous déplacerons-nous à l'étranger, par exemple aux Etats-Unis, où le système de contrôle mis en oeuvre par la FDA (Food and Drug Administration) est extrêmement intéressant ? Nous pourrions nous en inspirer, selon le voeu de Marie-Thérèse Hermange, rapporteur et de François Autain, président de la mission sur le Mediator.

Photo de Catherine GénissonCatherine Génisson :

Notre mission se limite-t-elle à la chirurgie réparatrice ou esthétique, ou s'étend-elle à tous les dispositifs médicaux implantables, dont les prothèses de hanche, de genou, de coeur, les défibrillateurs implantés, auquel cas la recherche clinique serait un sujet majeur à aborder ? Nous l'avions effleuré à propos de l'agence du médicament, nous devrions aller plus loin.

Photo de Catherine GénissonCatherine Génisson :

Notre mission se limite-t-elle à la chirurgie réparatrice ou esthétique, ou s'étend-elle à tous les dispositifs médicaux implantables, dont les prothèses de hanche, de genou, de coeur, les défibrillateurs implantés, auquel cas la recherche clinique serait un sujet majeur à aborder ? Nous l'avions effleuré à propos de l'agence du médicament, nous devrions aller plus loin.

Photo de Philippe BasPhilippe Bas :

... conséquences sur l'offre de soins globale ? Notre réflexion ne doit pas s'arrêter au contrôle de la sécurité sanitaire mais s'étendre à la manière de gérer les crises, pour y mettre un peu plus de rationalité et de transparence. Il n'y a pas d'inconvénient à examiner des sujets qui ne seraient pas d'ordre médical : l'angle d'attaque s'élargit alors à toute utilisation du corps humain à des fins esthétiques qui peut avoir un impact sur la santé, même si elle n'a pas pour objet de soigner. C'est un sujet très intéressant, mais différent de la fraude à l'origine de l'émotion populaire à laquelle nous entendons répondre par cette mission.

Photo de Philippe BasPhilippe Bas :

... conséquences sur l'offre de soins globale ? Notre réflexion ne doit pas s'arrêter au contrôle de la sécurité sanitaire mais s'étendre à la manière de gérer les crises, pour y mettre un peu plus de rationalité et de transparence. Il n'y a pas d'inconvénient à examiner des sujets qui ne seraient pas d'ordre médical : l'angle d'attaque s'élargit alors à toute utilisation du corps humain à des fins esthétiques qui peut avoir un impact sur la santé, même si elle n'a pas pour objet de soigner. C'est un sujet très intéressant, mais différent de la fraude à l'origine de l'émotion populaire à laquelle nous entendons répondre par cette mission.

Photo de Laurence CohenLaurence Cohen :

Je partage l'avis de Mme Génisson : nous devons bien définir notre champ de compétence. Le marché des interventions esthétiques s'accroît malheureusement énormément, jusqu'à devenir un phénomène culturel ; vous avez cité le Brésil, où celles et ceux qui n'y ont pas recours sont considérés comme « différents ». Si nous l'élargissons aux prothèses, intéressons-nous à la production de l'objet, plutôt qu'à la qualité de celui qui le pose. Le champ est énorme, si nous l'étendons à tous les implants, y compris dentaires. Réflé...

Photo de Laurence CohenLaurence Cohen :

Je partage l'avis de Mme Génisson : nous devons bien définir notre champ de compétence. Le marché des interventions esthétiques s'accroît malheureusement énormément, jusqu'à devenir un phénomène culturel ; vous avez cité le Brésil, où celles et ceux qui n'y ont pas recours sont considérés comme « différents ». Si nous l'élargissons aux prothèses, intéressons-nous à la production de l'objet, plutôt qu'à la qualité de celui qui le pose. Le champ est énorme, si nous l'étendons à tous les implants, y compris dentaires. Réflé...