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Prônant une restauration des mécanismes de régulation européens ayant permis, par le passé, de lisser les excès et insuffisances d'offre, M. Alain Chatillon a jugé par ailleurs nécessaire de redéfinir clairement l'activité de la DGCCRF et de réviser les lois tendant à établir une plus grande transparence dans les pratiques commerciales. Soulignant que les marges arrières ou pratiques assimilées pouvaient atteindre 40 % du prix des produits, et doutant de la volonté des industriels, soucieux de garder secrets leurs moyens de négociation, de communiquer leurs chiffres commerciaux, il a estimé qu'il appartiendrait sans doute au lé...
...ent les méthodes des distributeurs, et notamment les menaces de déréférencement exercées sur les transformateurs et producteurs, M. Benoît Huré a relevé que des pratiques assimilables à celles des marges arrières continuaient d'exister, et que la loi de modernisation de l'économie n'était pas appliquée de façon satisfaisante dans le secteur laitier. Estimant qu'il revenait aux élus d'exiger de la DGCCRF et de l'Observatoire des prix et des marges qu'ils agissent de façon plus résolue, il a craint, à défaut, que les producteurs et, à moyen terme, les consommateurs, ne fassent les frais de la crise. Observant que le prix actuel du lait était revenu à son niveau d'il y a une vingtaine d'année, alors que le poids des charges de production s'est considérablement accru dans le même temps, il a mis en ...
a confirmé que le sentiment d'injustice était fort parmi les producteurs de lait et leur détermination entière. Une réponse nationale doit être apportée à ce problème dans les plus brefs délais sans se tourner uniquement vers les institutions européennes, dans la mesure où l'origine des maux était, pour une part, liée au fonctionnement d'une institution nationale, la DGCCRF.
a souligné que la DGCCRF devait agir de façon urgente pour donner une réalité à la transparence des prix prévue par les textes.