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Prônant une restauration des mécanismes de régulation européens ayant permis, par le passé, de lisser les excès et insuffisances d'offre, M. Alain Chatillon a jugé par ailleurs nécessaire de redéfinir clairement l'activité de la DGCCRF et de réviser les lois tendant à établir une plus grande transparence dans les pratiques commerciales. Soulignant que les marges arrières ou pratiques assimilées pouvaient atteindre 40 % du prix des produits, et doutant de la volonté des industriels, soucieux de garder secrets leurs moyens de négociation, de communiquer leurs chiffres commerciaux, il a estimé qu'il appartiendrait sans doute au législateur d'intervenir.
Critiquant également les méthodes des distributeurs, et notamment les menaces de déréférencement exercées sur les transformateurs et producteurs, M. Benoît Huré a relevé que des pratiques assimilables à celles des marges arrières continuaient d'exister, et que la loi de modernisation de l'économie n'était pas appliquée de façon satisfaisante dans le secteur laitier. Estimant qu'il revenait aux élus d'exiger de la DGCCRF et de l'Observatoire des prix et des marges qu'ils agissent de façon plus résolue, il a craint, à défaut, que les producteurs et, à moyen terme, les consommateurs, ne fassent les frais de la crise. Observ...
a expliqué comment la grande distribution parvenait à contourner la suppression des marges arrière et M. René Beaumont a décrit les mécanismes de ce contournement, évoquant les divers procédés de remise des prix que la grande distribution utilise pour réduire les marges de ses fournisseurs. Il a également indiqué que la législation en la matière n'abordait pas la question, pourtant centrale, des relations entre industriels et distributeurs, ce qui condamne à l'inefficacité toute politique de t...