Interventions sur "arabie"

4 interventions trouvées.

Photo de Christian CambonChristian Cambon :

Monsieur le professeur, vous nous aidez à décrypter une carte éminemment complexe, car une multiplicité d'acteurs se superposent et interagissent. L'actualité évolue finalement à une telle vitesse qu'il y a un mois, on n'aurait peut-être pas tenu les mêmes propos, quand on voit par exemple ce qui se passe entre l'Arabie saoudite et l'Iran. Pendant très longtemps, cette région du monde a été dominée par des régimes laïques baasistes, comme en Irak ou en Syrie, qui avaient au moins pour conséquence d'assurer une forme de paix - même si cela ne constituait pas un exemple de démocratie. Or, de plus en plus, la dimension religieuse a transformé les choses. On le voit bien dans l'affaire qui secoue l'Arabie saoudite ...

Photo de Marie-Françoise Perol-DumontMarie-Françoise Perol-Dumont :

...re Israël et la Palestine dans la durée. Pensez-vous que, dans le contexte actuel, le processus de paix est au point mort au regard des événements qui se déroulent actuellement à Jérusalem ? Croyez-vous qu'il existe un risque de récupération de la cause palestinienne par Daech ? En outre, sans vous demander de lire dans le marc de café, quelle évolution présagez-vous de la crise actuelle entre l'Arabie saoudite et l'Iran ?

Photo de Joël GuerriauJoël Guerriau :

Monsieur le professeur, vous avez situé l'année 1979 comme une année clé, et souligné que c'est la première fois qu'un État islamique se créait. Cela a amené des réactions en chaîne, en particulier sunnites. Plusieurs de mes collègues sont revenus sur la question de l'Arabie saoudite et de l'Iran ; vous n'avez pas répondu sur ce point et j'aimerais connaître votre sentiment sur la résolution de la difficulté de rapprochement de la politique internationale de ces deux pays. J'ai compris que l'ingérence vous semblait constituer un élément incontournable pour essayer de reconstituer une logique d'action dans une optique de paix. Vous semble-t-elle à court terme envisage...

Photo de Claude MalhuretClaude Malhuret :

...ul par rapport à l'intervention russe, ou qu'ils se radicalisent de plus en plus, ce qui pose un problème pour la gouvernance future. Les Russes et les Iraniens comprennent qu'ils tentent de maintenir à grands frais le régime de Bachar el-Assad, mais que c'est chose impossible. En second lieu, avec un prix du pétrole divisé par trois, les belligérants locaux n'ont plus les moyens de s'équiper. L'Arabie saoudite a un budget en déficit de 30 % pour la première fois de son histoire, les Russes n'ont plus les moyens de continuer longtemps ce qu'ils sont en train de faire. Ils montrent encore leurs muscles et soutiennent le régime, mais cela ne va pas pouvoir durer longtemps. Tout le monde est donc en train d'admettre, localement ou internationalement, qu'il va falloir dialoguer. J'en vois, personn...