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A la suite de ce compte-rendu, Mme Nathalie Goulet a confirmé les différences d'appréciation sur la question du conflit russo-géorgien, entre les délégations du Royaume-Uni et des pays d'Europe centrale et orientale d'une part, et celles de la plupart des autres pays européens d'autre part. Elle s'est également interrogée sur la compatibilité entre un renforcement de l'OTAN et le développement de la politique européenne de sécurité et de défense (PESD).
a estimé que le conflit russo-géorgien illustrait les risques que faisait courir à l'OTAN un élargissement aux pays du Caucase. Si la Géorgie avait été membre de l'OTAN en août dernier, les pays alliés n'auraient eu le choix qu'entre un engagement dans ce conflit très éloigné de leurs véritables intérêts stratégiques, ou une non-intervention qui aurait constitué un grave manquement à l'obligation de défense collective.
a fait part des interrogations grandissantes sur la vocation de l'OTAN dans le nouveau contexte stratégique. Il a observé que l'OTAN était engagée en Afghanistan, fort loin de la zone euro-atlantique, et il s'est inquiété d'une forme de dérive qui la détourne de sa vocation initiale en la transformant en instrument au service de la politique américaine.
a estimé qu'il serait utile de se référer aux travaux de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe sur le suivi des réformes démocratiques en Géorgie et en Ukraine pour apprécier la candidature à l'OTAN de ces deux pays.
a rappelé que l'un des arguments avancés par le Président de la République en faveur d'une participation pleine et entière de la France aux structures de commandement de l'OTAN était qu'une modification de la position française lèverait les obstacles au développement de la PESD. Or il a constaté qu'en ce domaine, aucun progrès significatif n'était perceptible.
a lui aussi regretté que la France envisage une implication plus forte dans l'OTAN sans avoir préalablement tracé les perspectives d'une PESD plus affirmée.
a estimé que la perception de notre politique étrangère dans le monde était en partie liée à la position particulière que nous avions adoptée au sein de l'OTAN. Il a par ailleurs réitéré ses interrogations sur la finalité de l'OTAN et mis en garde contre toute tentation de créer un bloc occidental qui accentuerait les clivages avec les pays du Sud.
Puis la commission a entendu une communication de M. Jean-Guy Branger sur la session de l'Assemblée parlementaire de l'OTAN, tenue à Reykjavik du 5 au 9 octobre dernier. s'est tout d'abord félicité de pouvoir évoquer devant la commission la dernière session de l'Assemblée parlementaire de l'OTAN. Il a estimé souhaitable d'assurer une liaison plus étroite entre les travaux de la commission et les débats qui se déroulent dans cette assemblée interparlementaire, dont les thèmes sont d'une particulière actualité et intér...