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A la suite de ce compte-rendu, Mme Nathalie Goulet a confirmé les différences d'appréciation sur la question du conflit russo-géorgien, entre les délégations du Royaume-Uni et des pays d'Europe centrale et orientale d'une part, et celles de la plupart des autres pays européens d'autre part. Elle s'est également interrogée sur la compatibilité entre un renforcement de l'OTAN et le développement de la politique européenne de sécurité et de défense (PESD).
a souhaité savoir si la position intérieure du président Saakashvili était fragilisée et s'il existait une véritable alternative politique en Géorgie.
a estimé que le conflit russo-géorgien illustrait les risques que faisait courir à l'OTAN un élargissement aux pays du Caucase. Si la Géorgie avait été membre de l'OTAN en août dernier, les pays alliés n'auraient eu le choix qu'entre un engagement dans ce conflit très éloigné de leurs véritables intérêts stratégiques, ou une non-intervention qui aurait constitué un grave manquement à l'obligation de défense collective.
a estimé qu'il serait utile de se référer aux travaux de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe sur le suivi des réformes démocratiques en Géorgie et en Ukraine pour apprécier la candidature à l'OTAN de ces deux pays.