Interventions sur "parties"

2 interventions trouvées.

Photo de Joëlle Garriaud-MaylamJoëlle Garriaud-Maylam, rapporteur :

...à des accidents mortels ou extrêmement graves. Les enquêtes montrent que 98 % des victimes sont des civils et 40 % sont des jeunes de moins de 18 ans. Dans la période récente, les armes à sous-munitions ont été utilisées en 2003 en Irak par les forces américaines et, dans une moindre mesure, par les Britanniques, ainsi que par l'artillerie israélienne au Sud-Liban en août 2006, puis par les deux parties lors du conflit russo-géorgien d'août 2008. a indiqué que, jusqu'à la convention d'Oslo, aucun texte international n'interdisait ou ne restreignait la détention et l'emploi d'armes à sous-munitions. En 2003, un protocole relatif aux restes explosifs a été adopté dans le cadre de la convention sur l'interdiction ou la limitation de l'emploi de certaines armes classiques produisant des effets trau...

Photo de Didier BoulaudDidier Boulaud :

...r ce qu'avait été l'attitude des autorités françaises quant à l'interdiction des armes à sous-munitions. Il a rappelé que la France avait hésité à s'engager dans le processus d'Oslo et privilégiait initialement les discussions menées à Genève dans le cadre de la convention sur certaines armes classiques. Il a évoqué les dispositions relatives à l'interopérabilité entre forces militaires des Etats parties et non parties à la convention. Il a estimé que la France pouvait s'interroger sur son implication dans des coalitions internationales comprenant des Etats qui n'ont pas adhéré à la convention d'Oslo. Enfin, il a souligné la nécessité d'incorporer dans le droit pénal les mesures d'interdiction prévues par la convention.