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... faut pérenniser et développer cette parole française, dont la fiabilité est reconnue. Si nous sommes conscients qu'une évolution du statut s'impose - le Sénat est à la pointe dans le domaine de l'information ! - nous redoutions et la privatisation, et l'étatisation. Une agence de presse aux mains de l'État serait décrédibilisée. Les différents représentants syndicaux reconnaissent que le mode de gouvernance issu du statut de 1957 est obsolète. La presse quotidienne, régionale et nationale, cliente de l'agence, détient 80 % des voix au conseil d'administration : outre la confusion d'intérêts qu'elle induit, cette répartition ne représente pas la réalité de la diffusion de l'AFP, qui est pour l'essentiel internationale.
Je salue votre action à la tête de l'INA et j'approuve votre prudence : il est sage de commencer par réformer le mode de gouvernance. Toutefois, pour rattraper son retard sur ses concurrents, notamment sur le plan technologique, l'AFP devra investir. Dès lors que l'on refuse d'augmenter le capital, comment financer ces investissements ?
Je souhaite assurer M. Hoog de notre volontarisme : notre commission saura se montrer constructive. Dès lors que l'on ne parle plus de changement de statut mais d'évolution de la gouvernance, les choses devraient avancer.