Interventions sur "échec"

3 interventions trouvées.

Photo de Gérard DériotGérard Dériot, rapporteur pour avis :

a rappelé que l'accès aux études médicales, odontologiques et de sage-femme est actuellement conditionné à la réussite aux épreuves de classement de fin de première année. Or, cette première année commune attire un nombre croissant d'étudiants et enregistre un taux d'échec très élevé, supérieur à 80 %, ce qui est sans équivalent à ce niveau d'études dans le système éducatif français. Une réforme de cette première année est donc apparue indispensable afin notamment de permettre aux étudiants en situation d'échec de se réorienter. Une mission de réflexion a été confiée par la ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche au professeur Jean-François Bach, se...

Photo de Christiane DemontèsChristiane Demontès :

A son tour, Mme Christiane Demontès a jugé nécessaire de ne pas confondre vitesse et précipitation. Sur le principe, il existe un consensus sur la réforme de la première année car trop d'échecs sont aujourd'hui constatés. Mais la proposition de loi ne montre pas comment on peut conduire à la réussite les étudiants aujourd'hui en situation d'échec : on observe un grand flou dans l'organisation et le contenu des enseignements, même s'il est vrai que ceux-ci ne relèvent pas de la loi ; de même, les questions d'orientation et de réorientation ne sont pas suffisamment traitées, ce qui rend ...

Photo de François AutainFrançois Autain :

...autres professions de santé à la première année commune, alors que deux au moins ont des liens très forts avec les filières aujourd'hui retenues, les infirmiers et les masseurs-kinésithérapeutes. Il est impératif que la date d'application de la proposition de loi soit reportée d'un an. La réorientation en fin de premier semestre est une mauvaise chose car elle ne réglera pas le problème du taux d'échec aujourd'hui constaté et les « primants » seront pénalisés par cette réorientation. En outre, il existe une certaine contradiction dans le fait de vouloir préconiser une nouvelle forme d'organisation de l'accueil des étudiants alors qu'on vient de conférer leur autonomie aux universités. Par ailleurs, les moyens ne sont pas à la hauteur des besoins. Enfin, il a soulevé la question de la reconnaiss...