Interventions sur "réorientation"

9 interventions trouvées.

Photo de Jean-Claude EtienneJean-Claude Etienne, rapporteur :

...mblée nationale l'avait examinée en premier lieu en décembre dernier. Ce texte a plusieurs objectifs : - multiplier les chances d'accéder à une profession de santé ; - développer une culture commune aux différents professionnels de santé ; - réduire le taux d'échec des étudiants en première année d'études de santé ; - ouvrir de nouvelles perspectives en cas d'échec, en mettant l'accent sur la réorientation des étudiants ; - diversifier le profil des étudiants en créant de nouvelles voies d'accès aux études de santé. Avant d'entrer dans le détail du nouveau dispositif, il a rappelé la situation existante : - contrairement à d'autres pays européens, la France n'impose pas de sélection à l'entrée en première année d'études de santé. En revanche, un concours est organisé à l'issue de la première ann...

Photo de Gérard DériotGérard Dériot, rapporteur pour avis :

...diants en situation d'échec de se réorienter. Une mission de réflexion a été confiée par la ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche au professeur Jean-François Bach, secrétaire perpétuel de l'académie des sciences, pour élaborer des propositions concrètes de réforme. Le rapport de cette mission, remis le 21 février 2008, propose quatre séries de mesures tendant à : - favoriser la réorientation rapide des étudiants ayant les plus grandes difficultés, de manière à limiter le nombre des redoublements à l'issue de la première année ; - rapprocher les quatre filières, c'est-à-dire la médecine, l'odontologie, la maïeutique et la pharmacie, pour développer un tronc commun à ces études et accroître les possibilités offertes aux étudiants grâce à la création de quatre concours distincts ; - a...

Photo de Yannick BodinYannick Bodin :

Sans préjuger de la position de son groupe, M. Yannick Bodin a demandé des éclaircissements sur plusieurs points : - les possibilités de réorientation des étudiants dans d'autres filières que scientifiques ; - la faculté pour des étudiants en maïeutique de se réorienter vers des études de médecine ; - la situation des étudiants masseurs-kinésithérapeutes et infirmiers ; - le degré de préparation des universités pour une application de la réforme à la prochaine rentrée.

Photo de Christiane DemontèsChristiane Demontès :

...onsensus sur la réforme de la première année car trop d'échecs sont aujourd'hui constatés. Mais la proposition de loi ne montre pas comment on peut conduire à la réussite les étudiants aujourd'hui en situation d'échec : on observe un grand flou dans l'organisation et le contenu des enseignements, même s'il est vrai que ceux-ci ne relèvent pas de la loi ; de même, les questions d'orientation et de réorientation ne sont pas suffisamment traitées, ce qui rend nécessaire d'approfondir la réflexion lancée par le ministère. Une mise en oeuvre dès la rentrée prochaine est impossible en l'absence d'éléments plus précis. Elle constituerait une perturbation trop importante pour les lycéens qui sont aujourd'hui en phase d'inscription et pour les étudiants actuellement en première année.

Photo de François AutainFrançois Autain :

...ien une réponse au gâchis humain dénoncé par ce rapport. De même, rien n'est prévu pour l'intégration des dix autres professions de santé à la première année commune, alors que deux au moins ont des liens très forts avec les filières aujourd'hui retenues, les infirmiers et les masseurs-kinésithérapeutes. Il est impératif que la date d'application de la proposition de loi soit reportée d'un an. La réorientation en fin de premier semestre est une mauvaise chose car elle ne réglera pas le problème du taux d'échec aujourd'hui constaté et les « primants » seront pénalisés par cette réorientation. En outre, il existe une certaine contradiction dans le fait de vouloir préconiser une nouvelle forme d'organisation de l'accueil des étudiants alors qu'on vient de conférer leur autonomie aux universités. Par aille...

Photo de Jean-Claude EtienneJean-Claude Etienne, rapporteur :

a apporté les éléments de réponse suivants : - le dispositif de réorientation fera l'objet d'une expérimentation pendant deux ans et d'une évaluation. Il pourra s'agir soit d'un complément de formation scientifique en vue d'un retour vers les filières médicales, soit de l'inscription dans un nouveau cursus ; - il conviendra de réfléchir à la formation des masseurs-kinésithérapeutes et des infirmiers ; - la question d'une éventuelle application progressive de la réforme s...

Photo de Raymonde Le TexierRaymonde Le Texier :

a également estimé essentiel de repousser la date d'application du texte. Les recommandations et les craintes du rapporteur justifient amplement une telle décision. Les doyens des facultés de sciences sont, de leur côté, inquiets car ils devront s'organiser pour accueillir de très nombreux étudiants lorsque la réorientation à l'issue du premier semestre des études de santé sera mise en place.

Photo de Alain VasselleAlain Vasselle :

... envisagées laisse entendre que les décrets doivent être déjà bien avancés. Par ailleurs, les problèmes liés aux études de médecine ne se limitent pas à la première année mais concernent également l'affectation des étudiants à la sortie de l'internat. Or, il paraît aujourd'hui souhaitable de poser de nouvelles règles pour l'installation des jeunes médecins sur l'ensemble du territoire. Enfin, une réorientation après seulement trois mois de formation paraît un peu rapide sauf si le jeune concerné en fait la demande.

Photo de Gérard DériotGérard Dériot, rapporteur pour avis :

...nts précis de la ministre puisque subsiste un certain nombre d'inquiétudes comme en témoignent les interventions des commissaires. Cela étant, il paraît aussi utile de permettre une mise en oeuvre relativement rapide de la réforme puisque certaines universités sont déjà prêtes et souhaitent le faire ; pour celles-ci, le vote de la proposition de loi est indispensable. Il est ensuite revenu sur la réorientation des étudiants à la fin du premier semestre, en indiquant qu'il s'agit avant tout de décourager les étudiants ayant des résultats très insuffisants et qui ont peu de chances de succès aux examens finaux, même après un redoublement. Compte tenu du nombre d'inscriptions pour les études médicales, il est nécessaire de faire une sélection, ce qui est l'objet de la première année. Si des moyens supplém...